Artikel26. Juni 2023 Cineman Redaktion
Incollable sur «Indiana Jones»? Voici 10 anecdotes pour épater la galerie
Il est grand temps de donner un petit coup de fouet à notre culture générale avant de découvrir les nouvelles aventures de notre archéologue préféré. Voici quelques anecdotes à raconter avant et après la projection. Le savais-tu?
(Un article de Damien Brodard)
1 - Un nom qui a du chien
Trouver un nom qui marque les esprits pour un personnage iconique n’est pas chose aisée. George Lucas, producteur sur les premiers films, choisit finalement de baptiser son héros « Indiana », qui n’est autre que le nom de sa chienne, une malamute d’Alaska. Un petit clin d’œil est d’ailleurs glissé à la fin de «Indiana Jones et la Dernière Croisade» (1989) lorsque Sean Connery révèle que l’aventurier « s’appelle comme le chien ». Ce fidèle compagnon à quatre pattes n’en était pourtant pas à sa première influence sur la pop-culture, puisqu’il a également servi d’inspiration à Lucas pour le visuel d’un grand être poilu et criard d’une galaxie très lointaine : un certain Chewbacca dans le premier «Star Wars»(1977).
2 - Un fouet, un chapeau… et une moustache ?
Avant qu’Harrison Ford ne soit choisi pour incarner le célèbre archéologue, le duo George Lucas-Steven Spielberg avait un tout autre acteur en tête. Indiana Jones aurait en effet pu apparaître sous les traits de l’acteur américain Tom Selleck et ainsi porter sa moustache fournie si caractéristique. Il s’en est fallu de peu ! Selleck dut décliner l’offre à cause de son emploi du temps chargé pour la série Magnum (1980-1988), tandis que Spielberg eut l’idée d’engager Ford en regardant un petit film du nom de «L’Empire contre-attaque» (1980).
3 - Chapeau Fedora et veste de cuir
Si l’interprète est de la plus haute importance pour rendre ce personnage emblématique, il suffit pourtant d’une simple silhouette pour le reconnaître. Un chapeau Fedora devenu culte, un fouet à la taille et une veste en cuir qui a vu passer de nombreuses péripéties mouvementées, le tout sur fond de soleil couchant. Or, à la veille du tournage du premier film, cet accoutrement atypique n’était pas du goût de la costumière, Deborah Nadoolman, qui le trouvait bien trop neuf pour un tel personnage. Afin de ne pas faire passer Indiana Jones pour un archéologue de salon, elle a donc pris soin de taillader la veste en cuir à coup de couteau suisse et de brosse métallique. Même sort pour le chapeau mythique, roulé à maintes reprises dans la poussière avant de se faire écraser par chacun des membres de l’équipe.
4 - Un tournage de malade !
Production hollywoodienne ou non, le tournage n’est pas toujours une partie de plaisir. Pour ce qui concerne «Les aventuriers de l’arche perdue» (1981) – véritable nom du premier Indiana Jones – le séjour en Tunisie s’est avéré bien plus compliqué que prévu. Une grande majorité de l’équipe a en effet souffert d’intoxication alimentaire, à l’exception de Steven Spielberg qui s’était rationné aux conserves et aux bouteilles d’eau qu’il avait lui-même apporté. Il aurait tout de même pu partager ! Outre les complications que cette situation peu commune a pu engendrer, cela nous a tout de même offert l’une des séquences les plus cultes du film. Alors qu’il devait jouer un duel au sabre et qu’il était atteint de dysenterie, Harrison Ford a choisi d’abréger la scène en tirant un coup de feu sur son impressionnant assaillant. Cet effet comique sera d’ailleurs repris dans la saga.
5 - Spielberg s’en donne à cœur joie, mais un peu trop
Fort de ses succès précédents, Steven Spielberg décide de complètement se lâcher pour «Indiana Jones et le Temple Maudit» (1984) en prenant une direction plus sombre. Entre arrachages de cœur ou banquet comportant la célèbre « cervelle de singe en sorbet », la Motion Picture Association of America juge le film trop violent et souhaite alors le classer R (Restricted, interdit aux moins de 16 ans sans accompagnement). Après avoir longuement bataillé avec Spielberg qui n’avait obtenu jusqu’alors que des classifications tout-public ou une suggestion d’accompagnement parental (oui, même pour Les Dents de la mer (1975) !), cette dernière crée une nouvelle catégorie spécialement pour le film : PG-13, accompagnement parental pour les moins de 13 ans. La plupart des films d’aventures ou de super-héros sont encore aujourd’hui classifiés ainsi aux États-Unis.
6 - Un nouveau maître à bord pour le cinquième opus
Après s’être occupé des quatre premiers films, Spielberg a finalement choisi de passer le flambeau pour n’être que producteur. Lors d’un tournage en 2019, Harrison Ford fit la connaissance du réalisateur James Mangold, connu pour ses récents «Logan» (2017) et «Le Mans 66» (2019). C’est en discutant de ses inquiétudes vis-à-vis du cinquième Indiana Jones, alors en préproduction, que l’acteur eut l’idée de recommander son interlocuteur au studio. Ford déclara : « Il semblait avoir une perception très fine de ce qui était nécessaire ». Rien d’étonnant lorsque l’on observe le reste de la filmographie du réalisateur et sa sensibilité pour filmer les héros sur le déclin. De son côté, Mangold fut ravi et honoré de pouvoir collaborer avec deux de ses « héros » : Steven Spielberg et Harrison Ford.
7 - Héros à l’écran comme sur le plateau
Sauver la veuve et l’orphelin à l’écran, c’est bien, mais cela est tout de même plus utile lorsque les caméras sont éteintes. Durant le tournage du cinquième film, Harrison Ford n’a pas hésité à courir au secours d’un technicien, apparemment victime d’un malaise cardiaque. Il lui aurait donc appliqué les premiers soins avec l’aide de l’équipe environnante, avant que les secours ne le prennent en charge. Comme quoi, jouer les héros peut donner de bonnes idées, même si le comédien s’est lui-même blessé plus tard sur le plateau, une mésaventure qu’il avait déjà expérimentée pour «Star Wars : le réveil de la force» en 2015.
8 - Sa place n’est pas encore dans un musée !
S’il tient encore le rôle-titre à 80 ans, Harrison Ford n’est plus aussi fringant que dans les premiers films de la saga. Pas d’inquiétude, les techniciens de chez ILM ont la solution miracle : le DeAging. Par un savant mélange d’effets numériques et d’images d’archives des anciens Indiana Jones, même de certaines séquences inutilisées, ces magiciens des temps modernes ont pu rendre à l’archéologue son visage d’antan dans ce cinquième opus, le temps d’une séquence. Toutefois, rien de quoi éclipser notre héros du troisième âge sur le reste du long-métrage, puisqu’il est même allé jusqu’à recadrer un cascadeur qui souhaitait l’aider pour une scène équestre : « Laissez-moi tranquille, je suis un vieil homme qui descend de cheval et je veux que ça ressemble à ça ! ». Toujours aussi téméraire !
9 - Papy Indy fait de la résistance
On l’a bien compris, Indiana Jones a vieilli et assume son âge. Toutefois, même si l’humour fait partie intégrante de l’ADN de la saga, Harrison Ford a eu du mal à accepter certaines blagues trop appuyées sur la désuétude de son personnage, au point de les faire supprimer du scénario. Il explique à The Hollywood Reporter : « Je veux des situations grâce auxquelles le public a la possibilité de vivre le récit, pas d’être mené par le bout du nez avec des choses qui lui sont surlignées. Je préfère créer une attitude qui fasse office de blague sur l’âge que d’en parler ». Pas de tentatives capricieuses de cacher sa vieillesse, donc, mais bien une volonté de fluidifier le film avec du comique de situation. À nous de juger, maintenant !
10 - Réunion émouvante aux Oscars
Aujourd’hui mondialement connu pour son rôle qui lui a valu un Oscar dans l’acclamé «Everything Everywhere All At Once» (2022), l’acteur vietnamo-américain Ke Huy Quan avait entamé sa carrière au cinéma en incarnant le jeune Demi-Lune dans «Indiana Jones et le Temple Maudit» en 1984. Il n’avait alors que 13 ans. 38 années plus tard, le comédien a retrouvé son compagnon de jeu Harrison Ford sur la scène des Oscars pour une accolade pleine d’émotions. Le temps passe, mais Ford ne tarit pas d’humour, même lorsqu’il le croise à la première de ce «Indiana Jones et le Cadran de la Destinée» en lui adressant un amical : «Tu as bien grandi !». Son public aussi, mais il est toujours au rendez-vous pour quelques frissons.
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