JO de Paris 2024: 5 films cultes sur le sport à (re)voir pour se mettre dans le bain

Alors que les Jeux olympiques de Paris 2024 sont sur le point d’embraser la France, voici quelques récits de tolérance et d’émancipations, pour vivre le sport depuis le calme de son salon.

1 - «Moi, Tonya»

De Craig Gillespie

En 1994, le monde du sport est bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir, est sauvagement attaquée. Plus choquant encore, la championne Tonya Harding et ses proches sont soupçonnés d'avoir planifié et mis à exécution l'agression. Accompagnée par la diabolique Allison Janney, dans le rôle de la mère de Tonya Harding, et de Sebastian Stan (parfait), Margot Robbie délivre une performance marquante entre colère et sensibilité.

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2 - «Marinette»

De Virginie Verrier

Marinette n’a que 5 ans, mais déjà une passion: le football. Alors, lorsque le coach de l’équipe locale (Fred Testot) l’invite à venir jouer sur le terrain, elle met tous les garçons à terre. Cela va durer plusieurs années, les succès et les trophées pleuvent jusqu’à ce qu’elle soit évincée de l’équipe. La Fédération de football interdit les équipes mixtes au-delà d’un certain âge. Toujours soutenue par sa mère (Emilie Dequenne) et son ancien entraîneur, Marinette intègre une équipe féminine et a jeune prodige empile les coups gagnants jusqu’à sa sélection en équipe de France. Portée par Garance Marillier, l'histoire de Marinette Pichon, l'une des plus grandes joueuses françaises de football, est une réussite à la hauteur de l’icône.

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3 - «Rasta Rockett»

De Jon Turteltaub

Un sprinter jamaïcain qui vient de se faire disqualifier des Jeux olympiques tente de mettre sur pied la première équipe jamaïcaine de bobsleigh. Un pari fou pour un film devenu culte. En 1993, le cinéaste Jon Turteltaub offrait à John Candy, Doug E. Doug, Leon, Rawle D. Lewis, et Malik Yoba un rôle de taille qui méritait bien d’être remis en avant en cette période olympique.

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4 - «Les Crevettes pailletées»

De Cédric Le Gallo et Maxime Govare

Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, a eu la mauvaise idée de tenir des propos homophobes. Pour sauver les apparences, la Fédération de natation l’assigne à une tâche des plus cocasses : coacher une équipe de water-polo gay en vue d’une qualification aux fameux Gay Games prévus en Croatie. Un pari pour le moins ambitieux au vu du peu d’enthousiasme de Mathias et du piètre niveau de la «dream team», sobrement auto-prénommée «Les Crevettes pailletées». La comédie de Cédric Le Gallo et Maxime Govare a l’ambition de briser les clichées et d’adresser la discrimination dans le sport avec une énergie positive débordante.

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5 - «Stay on Board: The Leo Baker Story»

De Nicola Marsh et Giovanni Reda

Suivant la vie du champion de skate sur trois ans, dont son retrait médiatisé de la compétition olympique, le film donne l’opportunité à Leo Baker de revenir sur la dissonance toujours plus grande qu’il a ressenti entre son besoin de transitionner, d’être lui-même et son image publique.

Dans un climat de violences contre les personnes trans aux États-Unis, le récit du sportif devient d’utilité publique lorsqu’il raconte comment la pression financière et le milieu sportif l’ont forcé si longtemps à performer comme athlète féminin et à écarter son bien-être et l’exploration de son genre.

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