«Malcom & Marie», «La Mission», «Der goldene Handschuh»… non content de toujours dominer le monde du streaming, malgré tout ce que Disney+ a mis en œuvre pour le détrôner cette année, le fameux N rouge continue d’augmenter son catalogue de contenus aussi divertissants que différents. C’est parti pour les 9 immanquables en février 2021.
SÉRIES
«Tribes of Europa»
L’Europe du futur sera en guerre, ou elle ne sera pas. C’est l’avenir radieux que compose pour nous la nouvelle série fantastique allemande de Netflix. Après s’être joué du temps et d’intrications familiales complexes d’une de ces bourgades forestières, le N rouge germain vogue du côté de la dystopie SF, racontant ce vieux continent meurtri, fracturé en plusieurs micro-états qui s’affrontent pour dominer l’Europe après qu’une catastrophe mondiale mystérieuse l’a ravagé.
Dans ce contexte sympathique et guerrier d’effondrement des nations et de retour à l’état tribal caractéristique de bon nombre de dystopies (dans la veine de «The 100»), trois frères et sœurs sont séparés et contraints de tracer leur propre chemin pour essayer de survivre dans cette Europe qui se redessine.
Disponible le 19 février
«Capitani»
Que serait un nouveau mois Netflix sans l’arrivée d’un programme policier? Cette fois-ci, les enquêtes viennent du Luxembourg, d’un petit village aux habitants réservés et méfiants de tout ce qui leur est étranger, où l’inspecteur Luc Capitani doit enquêter sur la mystérieuse mort d’une jeune fille de 15 ans — un scénario éculé depuis le meurtre de Laura Palmer à Twin Peaks (même si la dimension fantastique n’est pas toujours reprise).
Venu de l’extérieur de la ville, l’homme évoluera dans ce bled hostile aux côtés d’Elsa Ley, une jeune policière locale, et ensemble, ils devraient creuser et découvrir les sombres secrets de la bourgade.
Disponible le 11 février
«Toujours là pour toi»
L’idée derrière «Toujours là pour toi», c’est de raconter une amitié trentenaire, l’histoire de deux adolescentes qui se sont croisées à 14 ans, sont devenues femmes, et qui, jamais, n’ont cessé de s’aimer et de partager leur quotidien, malgré toutes leurs différences.
Jeune, Kate Mularkey (Sarah Chalke) était plutôt timide et réservée, alors que Tully Hard (Katherine Heigl) captait tous les regards et les attentions. Adulte, Kate évolue dans une vie bien rangée, mère au foyer au quotidien tranquille, alors que celle de Tully paraît plus attrayante, elle qui est animatrice de talk-show, riche et reconnue.
Mais évidemment, même si les deux femmes sont amies depuis trois décennies, les choses ne peuvent être aussi simples, et forcément, un élément perturbateur masculin va venir se placer entre elles: l’ex-mari de Kate, venu travailler pour sa meilleure amie.
Disponible le 3 février 2021
FILMS
«Malcom & Marie»
Plus de doute, Netflix veut son Oscar. La pile des films qui pourraient remporter une statuette commence clairement à se faire sentir, entre l’ode cinéphile «Mank» de David Fincher, l’engagé «Le Blues de Ma Rainey» ou encore le déchirant «Pieces of a Woman». Zendaya qui pourrait porter «Malcom & Marie» jusqu’à la gloire avait réussi à éclipser Tom Holland dans «Spider-Man : Homecoming» et ravi le public dans «The Greatest Showman». Mais surtout, elle a fait exploser son talent dans la sublime «Euphoria», série Queer par excellence portée par HBO.
Et c’est d’ailleurs, Sam Levinson, le réalisateur de la fameuse série, que l’actrice a retrouvé dans la plus grande discrétion à l’été 2020, accompagné de John David Washington (l’un des acteurs les plus en vue de cette année grâce à «Tenet» de Christopher Nolan) pour tourner la soirée déchirante d’un couple, à la «Marriage Story», dans un clair obscur noir et blanc époustouflant.
Disponible le 5 février 2021
«La Mission»
Elle était sidérante de justesse et de vérité dans «Benni», Helena Zengel, toujours sur la corde, entre souffrance retenue et explosion de sentiments incontrôlables. Sans doute propulsée sur le devant de la scène par son jeu dans ce long-métrage de Nora Fingscheidt, la jeune fille donnera la réplique à Tom Hanks dans le «La Mission», adaptation du roman éponyme de Paulette Jiles, se déroulant cinq ans après la fin de la Guerre de Sécession.
Ce road-trip sauce Western et Guerre de Sécession de Paul Greegrass — destiné aux salles de cinéma suisses avant qu’une certaine pandémie mondiale ne s’en mêle et profite au streaming — suivra Jefferson Kyle Kid, un ancien capitaine devenu liseur de journaux, allant clamer au travers de l’Amérique et de ses populations pour la plupart analphabètes les nouvelles du monde. Un liseur de journaux ayant pour mission de ramener une jeune fille kidnappée par les amérindiens des années auparavant à sa famille. Un liseur de journaux sur les routes qui devrait permettre au réalisateur de faire le portrait politique d’une Amérique en fin de guerre et en pleine redéfinition.
Disponible le 10 février
«À tous les garçons que j’ai aimé: Pour toujours et à jamais»
C’est le troisième opus de cette comédie romantique qui arrivera sur la plateforme ce mois-ci. Après deux films sortis respectivement en 2018 et en 2020, ce dernier est toujours adapté de la saga littéraire éponyme de Jenny Han. Et cette fois-ci, c’est la dernière. La dernière année de lycée pour Lara Jean et Peter et le temps est venu de préparer leur entrée à l’université… Une tâche plus difficile qu’il n’y paraît, surtout après les vacances idylliques que l’adolescente vient de vivre avec ses parents en Corée et qui la pousse à l’introspection.
Lana Condor et Noah Centineo reprendront donc une dernière fois leur rôle respectif de Lara Jean Covey et Peter Kavinsky et ils seront accompagnés par Janel Parrish («Pretty Little Liars»), Ross Butler («Riverdale» et «13 Reasons Why»), John Corbett («Sex and the City») ou encore Anna Cathcart.
Disponible le 12 février
«Der goldene Handschuh»
De 1970 à 1975, un homme s’en donna à cœur joie à Hambourg en massacrant au moins quatre femmes, et en gardant leurs restes dans son petit appartement. Torturé, en proie à une haine de lui-même, il avait pour passe-temps de traquer des femmes, de petite taille et de préférence au sourire édenté. Pourquoi cette bouche vide? Parce que l’homme, obsédé par la fellation, avait cette angoisse chevillée au corps qu’un jour, son penis soit le martyr d’une dent trop téméraire.
Adapté du célèbre roman de l’auteur allemand Heinz Strunk, «Der goldene Handschuh» est le récit de cette personne toute particulière racontée par l’œil de Fatih Akin et portée par l’acteur Jonas Dassler. Une histoire glauque et crasseuse, qui ose tout, quitte à oser trop, une comédie noire et dérangeante qui colle au corps et qui donne la nausée. Un objet fascinant et drôle, mais surtout bizarre.
Disponible le 22 février
«Mon amie Adèle»
Trois protagonistes. Un triangle amoureux. Une histoire qui tourne mal, qui vire au cauchemar. David, psychiatre renommé, est certes le nouveau patron de Louise, il est aussi un homme, qu’elle a rencontré dans un bar et avec lequel elle a flirté. Mais surtout, Davis est le mari d’Adèle, une femme charismatique et séduisante qui va tout faire pour devenir la meilleure amie de Louise.
Sauf que derrière cette histoire écrite par Sarah Pinborough se tramait autre chose qu’un simple triangle amoureux, et flirtant avec le thriller psychologique. Et c’est à cette histoire faite de mensonges et d’apparences trompeuses que la plateforme au N rouge devrait rendre hommage dans son adaptation avec Tom Bateman, Eve Hewson et Simona Brown.
Disponible le 17 février
DOCUMENTAIRES
«Pelé»
1281 buts en 1363 matchs. C’est le palmarès (contesté car invérifiable) de Pelé, et c'est l'histoire que propose de raconter Netflix dans son nouveau documentaire sportif. Du premier titre mondial du Brésil en 1958 alors que l’homme n’était encore qu’adolescent (il avait 17 ans) à son troisième succès planétaire en 1970, alors âge de 29, Pelé reviendra sur les douze années les plus glorieuses de la vie de ce footballeur de légende.
Certains ne jurent aujourd’hui que par Messi, Cristiano Ronaldo ou encore Mbappé, pourtant, bien avant eux, le Brésil portait en son sein le seul joueur à avoir, par trois fois, remporté la fameuse coupe du monde. C’est aussi lui qui, malgré tout son talent, a marqué l’histoire de deux bons gros ratés. L’un parce qu’essayer de marquer un but depuis le milieu de terrain était certes ambitieux, mais peut-être un peu utopiste, l’autre parce qu’en essayant de feinter un gardien, il a tout simplement laissé passer le ballon, sans le transformer en but.
Disponible le 23 février
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