Netflix va lancer sa rentrée 2020… et continuer certainement de jouir des conséquences désastreuses du coronavirus sur l’industrie du cinéma classique, celle des salles de cinéma. Si comme tout le monde, ses productions sont encore plus ou moins gelées, la plateforme va quand même pouvoir ajouter à son catalogue quelques productions originales… et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’entre «Ratched», «The Devil, All Time» ou encore «I’m thinking of ending things», les amateurs d’œuvres sombres vont en avoir pour leur argent.
SERIES
«Ratched»
Après «American Horror Story», «The Politician» ou encore «Hollywood», Ryan Murphy a décidé de remettre le couvert avec Netflix pour offrir une nouvelle série horrifique aux amateurs du genre. Inspirée du célèbre film «Vol au-dessus d’un nid de coucou» avec Jack Nicholson, ce nouveau drame devrait raconter l’histoire du personnage de l’infirmière, interprété par Sarah Paulson — une actrice que l’homme connaît bien puisqu’il a déjà travaillé avec elle sur les huit premières saisons d’«American Horror Story».
Pour le moins glaçantes, les premières images de la série ont été dévoilées dans une bande-annonce à l’esthétique léchée remplie de mystère… De quoi donner l’eau à la bouche quand on sait que la série a planté ses décors en 1947, alors que la fameuse Mildred s’installe en Californie du Nord après avoir trouvé un emploi dans un hôpital psychiatrique de renom faisant fi de l’éthique et n’ayant aucun problème à pratiquer des expériences cérébrales pour le moins inédites. Or la noirceur de la série ne devrait pas uniquement venir dudit hôpital puisqu’à mesure que l’histoire se déroule, Mildred devrait dévoiler son véritable visage, noir et monstrueux.
Disponible sur Netflix à partir du 18 septembre.
«Das letzte Wort»
«Dark», «Dogs of Berlin», «How to sell drugs online (fast)»… ce n’est pas la première que Netflix part chercher de l’inspiration du côté de l’Allemagne. Or quand on connaît le succès de la première série — et pas seulement sur sa terre natale — on se dit que la plateforme aurait tort de se priver.
Portée par l’actrice allemande Anke Engelke, cette comédie dramatique découpée en six épisodes devrait suivre les tribulations d’une oratrice d’éloge funèbre pleine de doutes qui, ayant perdu foi en son travail, sabote les funérailles de son mari… Le tout promet de dépeindre avec le plus de réalisme possible le mouvement inéluctable de la vie, où drame et humour s’affrontent sans discontinuer. Où les relations familiales, la perte, la douleur, la vie, la mort et la redécouverte du désir de vivre forgent une personne.
Disponible sur Netflix à partir du 17 septembre.
«Le Jeune Wallender»
Le personnage des romans policiers de l’écrivain suédois Henning Mankell devrait se payer une nouvelle jeunesse grâce à l’adaptation à venir sur Netflix. Imaginée par les producteurs des «Enquêtes de l’inspecteur Wallander», «Le Jeune Wallender» se veut être une série préquelle de celle créée par Philip Martin en 2008 et devrait récupérer l’histoire du policier alors qu’il vient d’être diplômé et qu’il se lance dans sa première enquête.
Contrairement aux quelques adaptations qui ont été offertes au roman, cette nouvelle série ne devrait donc faire que s’inspirer du personnage de Mankell. À voir comment Adam Pålsson se dépatouillera avec son personnage.
Disponible sur Netflix à partir du 3 septembre.
«Away»
Emma Green est une astronaute américaine de la NASA qui s’apprête à embarquer dans la première mission pour Mars, laissant derrière elle son mari et sa fille qui, pendant trois longues années, devront réapprendre la vie de famille… sans mère.
Netflix n’en est pas à son coup d’essai en ce qui concerne la science-fiction spatiale puisqu’il y a peine quelques mois, la plateforme faisait s’envoler vers les étoiles Steve Carell et Greg Daniels avec «Space Force» et qu’en 2018, elle proposait déjà la série «Perdus dans l’espace». Mais loin du ton humoristique développé dans cette dernière et salué par la critique à l’époque, «Away» devrait proposer quelque chose de plus sérieux. Pour ce faire, Netflix a rassemblé Hilary Swank dans le rôle d’Emma Grenn («Million Dollar Baby»), Josh Charles dans celui de son mari (Will Garner dans la série «The Good Wife») ou encore Talitha Bateman dans celui de leur fille («Geostorm»).
Disponible sur Netflix à partir du 4 septembre.
FILMS
«Freaks – You're One of Us»
Un groupe de personnes des plus banales découvrent qu’elles possèdent des pouvoirs extraordinaires? Jusque-là rien de bien folichon… ce genre de postulat a déjà été investi de très nombreuses fois. Pourtant, quand il s’agit de suivre une mère travaillant dans un fast-food, Wendy (Cornelia Gröschel), et s’apercevant de ses pouvoirs à l’arrêt d’un traitement médicamenteux qu’elle suivait depuis de longues années, les choses commencent à s’inscrire en marge de ce que l’on a l’habitude de voir.
D’autant que, si le deuxième personnage n’est pas bien original, lui qui n’est autre que le collègue de la première, Elmar (Tim Oliver Schultz), et qui découvre que ses capacités extraordinaires commandent l’électricité, le troisième luron vient lui aussi bousculer les codes. Car c’est sous l’impulsion d’un mystérieux sans-abri nommé Marek (Wotan Wilke Möhring), qu’eux deux, et d’autres, essayeront de trouver une utilité à leurs dons… avant de se retrouver au cœur d’une conspiration qui pourrait justement être à l’origine de tout ça.
Disponible sur Netflix à partir du 2 septembre.
«The Devil All The Time»
Netflix ne pouvait pas commencer l’année sans offrir à ses utilisateurs un bon vieux thriller. Or à en juger par son très gros casting, et mis à part «Enola Holmes», Netflix a dû miser sur ce film pour renflouer ses caisses pour sa rentrée 2020. Au portillon se pressent ainsi Tom Holland, aka Spider-Man, qui donnera la réplique à l’actrice montante Riley Keough («American Honey», «The Lodge», «Mad Max : Fury Road»), ainsi qu’à Jason Clarke, Bill Skarsgård, Sebastian Stan, Eliza Scanlen et aussi Robert Pattinson — ce dernier s’installant visiblement dans la soutane d’un prêtre habité et très étrange.
Pour l’heure, le matériel marketing a surtout servi à jouer avec les potentiels spectateurs du film, ne laissant découvrir que peu de choses si ce n’est l’accent traînant et rural d’Arvin, un adolescent orphelin, traumatisé et introverti. Malheureusement pour lui, et si l’on en croit le livre de Donald Ray Pollock dont est tirée «The Devil, all time», son drame est loin d’être terminé. L’histoire devrait en effet dépeindre la vie étrange d’une petite bourgade de l’Ohio. Une bourgade où se côtoient couple de tueurs, prêtre manipulateur et prédicateur mystique…
Disponible sur Netflix à partir du 16 septembre.
«Enola Holmes»
Millie Bobby Brown, Henry Cavill respectivement dans les rôles d’Enola et de Sherlock Holmes et donnant notamment la réplique à Helena Bonham Carter («Fight Club»), Sam Claflin («Hunger Games») ou encore Fiona Shaw («Harry Potter»)… Ce projet est un fameux mélange de différents éléments «bankables» de la plateforme, certains ayant même faits ses heures de gloire. Un peu de «Stranger Things» avec Millie Bobby Brown, de «Sherlok» en reprenant un personnage dérivé des aventures du fameux détective d’Arthur Conan Doyle, de «The Witcher» (ou «Superman»)… comme «The Devil, All Time», «Enola Holmes» fleure bon le film à succès de la rentrée pour la plateforme SVoD.
Pour les néophytes, la jeune Enola Holmes ne sort pas de nulle part, puisqu’on la retrouve dans une série de romans policiers axés jeunesse. Écrits par Nancy Springer, ces livres racontent l’histoire de la sœur cadette de Mycroft et Sherlock Holmes (à ne pas confondre avec Eurus Holmes, imaginée par la BBC). Le film Netflix devrait s’attarder sur le premier roman, plonger l’héroïne dans les bas quartiers du Londres des années 1880 alors qu’elle enquête sur la mystérieuse disparition de sa mère et que ses frères refusent de l’aider dans sa quête.
Disponible prochainement sur Netflix.
«I'm thinking of ending things»
Avec un titre pareil, certains pourraient s’attendre à tomber devant un drame adolescent décalé à la «The End of the F...ing World » ou encore «I Am Not Okay With This». Pourtant il n’en est rien, et le film tiré du roman éponyme de Iain Reid devrait plutôt verser du côté du thriller horrifique absurde et oppressant.
Un couple qui bat de l’aile, une visite chez les parents de l’un d’eux dans une ferme isolée, un trajet en voiture qui n’en finit pas de multiplier les éléments étranges, des parents aussi bizarres qu’inquiétants… tout est là pour planter un décor des plus troublant truffé de faux-semblants. Comme embarqué dans un train qui, il le sait, va dérailler, les spectateurs devraient assister impuissants à l’infortune de ces quatre personnages, campés avec brio par Jesse Plemons et Jessie Buckley ainsi que Toni Colette et David Thewlis.
Disponible sur Netflix à partir du 4 septembre.
ANIMÉS
«Jurassic World Camp Cretaceous»
Depuis la place toute particulière qui leur a été offerte par Steven Spielberg en 1993 avec «Jurassic Park», la côte des dinosaures ne semble pas vouloir chuter. Certes les deux «Jurassic World» n’ont pas remporté le même succès critique que leurs aînés, mais force est de constater qu’ils ont cartonné au box-office mondial (encaissant plus d’un milliard de dollars chacun). Face à un tel succès pécuniaire, Netflix n’a pas dû hésiter bien longtemps avant de commander une série animée spin-off des deux sagas.
La série, développée pour les enfants et co-créée par Steven Spielberg, devrait ainsi mettre en scène les aventures d’une bande de six adolescents partis faire du camping, de l’accrobranche et observer les brachiosaures au long cou en colonie de vacances sur Isla Nublar. Malheureusement, comme dans les films, les choses ne vont pas se passer comme prévu, et les six lurons devront vite faire face à un terrible dinosaure: l’Indominus Rex.
Disponible sur Netflix à partir du 18 septembre.
Les informations sont communiquées par le Netflix Media Center conjointement pour l'Allemagme, l'Autriche et la Suisse, et des changements dans les dates et la programmation sont toujours possibles.
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