News30. April 2024

Les 11 nouveaux films les plus attendus en mai au cinéma

Les 11 nouveaux films les plus attendus en mai au cinéma
© Warner Bros. Ent. All Rights Reserved / Furiosa: Une Saga Mad Max

En mai, fais ce qu'il te plaît, et les cinémas ne s'en privent pas. D'un Ryan Gosling en cascadeur déjanté au dernier documentaire poignant du cinéaste Nicolas Philibert, ce mois-ci, les salles sombres vibreront d'une intensité émotionnelle palpitante, entre humour, drame et action.

«The Fall Guy»

Colt Seavers (Ryan Gosling) est un cascadeur de renom. Suite à une blessure, sa carrière commence à sombrer, et il s’éloigne de Jody (Emily Blunt), une cadreuse talentueuse et cinéaste en devenir, avec qu’il entretenait une relation. Mais un jour, le duo se recroise sur le tournage du premier long-métrage de Jody, une énorme production de science-fiction intitulée «Metalstorm». Bientôt, la tête d’affiche disparaît, et contre vents et marées, Colt prend la barre d’une mission pour sauver le film de sa dulcinée. David Leitch offre un rodéo très hollywoodien à consommer sans scrupules.

«Averroès & Rosa Parks»

En 2023, Nicolas Philibert nous présentait un centre de jour du nom de l’Adamant, situé sur les berges tranquilles des quais de Seine, à Paris, et prêtait l’oreille aux confessions poignantes, solaires et poétiques de ses occupants. Pour «Averroès et Rosa Parks», le réalisateur s’est déplacé dans l’ancien asile de Charenton, aujourd'hui appelé l’Hôpital Esquirol. Changement de décor et de ton pour une guirlande caustique d’entretiens individuels entre patients et personnels soignants. Drôles, bouleversants, philosophiques, religieux, cryptiques, métaphysiques, hallucinés et hallucinants, Nicolas Philibert et Pauline Pénichout recueillent autant de témoignages que d'interrogations cristallisées dans un nid, certes, au ban de la société, mais qui a valeur de refuge pour beaucoup.

«N’attendez pas trop de la fin du monde»

Angela (Ilinca Manolache), assistante personnelle dans une agence de communication, doit tirer des journées harassantes entre les demandes de son boss et celles des clients. Dans un savoureux montage en épingles à cheveux, son existence fait écho à celle d’une autre Angela, chauffeuse de taxi dans le Bucarest des années 80, et Bobita, alter ego masculin vulgaire et grossier qui sévit sur TikTok. Critique au vitriol du capitalisme, bourré de références culturelles et d’astérisques littéraires, farce libertine et hilarante, le film éclate toutes les frontières avec jubilation.

«Le Tableau volé»

Dans la périphérie de Mulhouse, Martin (Arcadi Radeff) vient de s’installer dans un logement acquis en viager. Au second étage, cet ouvrier qui travaille de nuit découvre une œuvre picturale exposée à même le crépi jaunâtre. À quelques heures de là, dans les beaux quartiers parisiens, André (Alex Lutz) négocie la mise à l’enchère d’un tableau à une cliente aussi méprisante que raciste. Qu’importe, le commissaire-priseur de la société Scottie’s est un requin. Quelques minutes plus tard, il reçoit un appel de Maître Egerman (Nora Hamzawi) qui lui annonce qu’un de ses clients aurait une toile du peintre autrichien Egon Schiele. Alex décide d’appeler sa collègue Bertina (Léa Drucker) pour se rendre sur place.

«Inshallah a Boy»

En Jordanie, Nawal (Mouna Hawa) découvre, à la mort de son mari, que l’appartement dans lequel elle élève sa fille pourrait lui être retiré par son beau-frère, dans le cadre des lois sur l’héritage. Sans héritier garçon, elle ne peut prétendre à l’entièreté du legs. Afin de repousser l’échéance, la jeune veuve tente de se faire passer pour enceinte avec l’aide de la fille de sa patronne, Lauren (Yumna Marwan). Amjad Al Rasheed traite de son sujet avec une grande sensibilité, avec des accents de thriller et une esthétique froide.

«Furiosa: Une Saga Mad Max»

Elle avait fasciné les fans sous les traits de l'actrice sud-africaine Charlize Theron en 2015 dans «Mad Max: Fury Road», le personnage de Furiosa revient! Et c'est à Anya Taylor-Joy que revient le challenge de reprendre le flambeau et d'interprêter le personnage. Encore jeune, Furiosa est enlevé par une horde de motards dirigée par un seigneur de guerre nommé Dementus (Chris Hemsworth). Aloes que le groupe se retrouve confontré à la Citadelle de l'Immortel Joe, Furiosa va tout faire pour retourner chez elle.

«Dieu est une femme»

Dans les années 70, l'explorateur et documentariste français Pierre-Dominique Gaisseau est une légende dans son domaine, tout juste oscarisé grâce à son long métrage «Le Ciel et la Boue». Pour son prochain projet, il décide de se plonger au cœur d'une communauté matriarcale du Panama, les Kunas, pendant un an. Mais une fois le film achevé, il disparaît. Cinq décennies plus tard, les Kunas se souviennent encore du Français. Un souvenir lié à l'amertume de n'avoir toujours pas pu voir les bobines, sur lesquelles sont capturés les souvenirs de leur histoire et de leurs familles. Un jour, une copie est retrouvée. Andres Peyrot se réapproprie des extraits du travail de Pierre-Dominique Gaisseau dans un voyage passionnant entre passé et présent.

«Memory»

À New York, Sylvia (Jessica Chastain) est une mère célibataire. Lors d'une réunion d'anciens élèves, elle rencontre Saul (Peter Sarsgaard). Atteint de démence, celui-ci la suit jusqu'à chez elle, après s'être perdu sur son chemin. Sylvia pense reconnaître en lui l'un de ses bourreaux du temps de l'école, mais lui ne se souvient de rien. Malgré les circonstances défavorables, et contre toute attente, les deux personnages se rapprochent rapidement. Dans son œuvre, Michel Franco tisse une histoire magistrale sur la mémoire, sur les souvenirs qui nous hantent et ceux qui nous quittent.

«Le Deuxième Acte»

Dans un restaurant perdu au milieu de nulle part, quatre personnages se retrouvent. C'est ici que Florence (Léa Seydoux), follement amoureuse de David (Louis Garrel), aimerait bien le présenter à son père, Guillaume (Vincent Lindon). Mais David est loin de ressentir la même chose et souhaite se débarrasser de la jeune femme en la poussant dans les bras de Willy (Raphael Quenard). Pour l'ouverture de la 77e édition du Festival de Cannes, le réalisateur Quentin Dupieux, qui nous a déjà bien habitué à toute l'absurdité de son talent dans des oeuvres comme «Rubber» ou «Yannick», présente sa nouvelle élucubration.

«Goodbye Julia»

Durant les derniers jours du Soudan comme pays unifié, Mona (Eiman Yousif) est une ancienne chanteuse de la classe supérieure du Nord. Après avoir accidentellement causé la mort d'un homme du sud, elle engage Julia (Siran Riak), la veuve de ce dernier comme servante. Doucement une amitié née, illustration des différences et inégalités d'un pays au bord de l'implosion. Premier long métrage de Mohamed Kordofani, il est reparti lauréat du Prix de la Liberté au Festival de Cannes.

«Blue & Compagnie»

Les amis imaginaires de notre enfance sont bien réels! Ils airent dans notre monde, laissés de côté dès qu’une personne devient trop âgée pour y croire. Alors qu’elle traverse une épreuve difficile, la jeune Bea (Cailey Fleming) découvre qu’elle peut les voir. Aidée de son voisin Cal (Ryan Reynolds), elle décide d’essayer de rassembler chaque ami imaginaire oublié à son enfant d’origine. Un conte fantastique réalisé par John Krasinski.

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