Pourquoi vous allez adorer «Extrapolations», la nouvelle série Apple TV+

Le service de streaming d’Apple a mis le paquet. Au menu de sa nouvelle série de science-fiction attendue le 17 mars, casting XXL, images anxiogènes et récits enchevêtrés, avec pour colonne vertébrale le réchauffement climatique. Voici 5 raisons pour lesquelles «Extrapolations» va sans aucun doute faire partie de votre top 3 des séries de 2023.

1. À l’origine de la série, Scott Z. Burns

Son nom ne vous évoque certainement rien, mais Scott Z. Burns n’en est pas à son coup d’essai en matière de récit apocalyptique. En 2011, il signe le scénario du film «Contagion» réalisé par Steven Soderbergh. C’est d’ailleurs avec ce dernier qu’il collabore sur 3 autres projets: «The Informant!» en 2009, «Effets secondaires» en 2013, et «The Laundromat: l’affaire des Panama Papers» en 2019. Scott Z. Burns n’écrit pas seulement, il réalise «The Report» avec Adam Driver. En 2023, le voilà à la création de la série d’anticipation «Extrapolations» dont il a coécrit le scénario et réalisé deux épisodes.

2. Une thématique universelle

Anxiogène à souhait, «Extrapolations» a pour sujet central le réchauffement climatique, ses dommages directs et collatéraux. Et si la série d’anticipation est si angoissante, c'est qu’elle traite d’une thématique qui fait écho à toutes et tous. La série démontre à chaque épisode que, bien plus qu’un débat écologique, garder la planète en dessous d’une température critique relève d’enjeux aussi bien politiques qu’économiques, polarisant au passage encore un peu plus la population.

Les pro contre les anti, les actifs contre les passifs, dans «Extrapolations», plus personne ne renie les effets du réchauffement global, mais deux clans s’opposent: ceux ayant encore l’espoir qu’un futur est possible face à ceux vivant au jour le jour tout en sachant que l’avenir n’est plus qu’une utopie. Le programme de science-fiction aborde les sempiternels questionnements: l’économie est-elle forcément l’ennemie de l’écologie, ou existe-t-il un moyen pour les deux de coexister? Au milieu de ce marasme de questions, des trajectoires individuelles se dessinent. Entre amour, foi, héritage et famille, les choix parfois cornéliens imposés par le chaos climatique aux différents personnages dresse un portrait intéressant sur l’humanité elle-même.

3. Le plein d’images futuristes et ultra-réalistes

«Extrapolations» étend son récit sur 3 décennies et chaque épisode correspond à une année bien précise. On saute de 2037 à 2070 en l’espace de 8 chapitres. Un futur proche et lointain à la fois illustré par des images ultra-réalistes. La technologie a bien évidemment pris le dessus au sein d’une planète dévastée par le dérèglement climatique. Les incendies et inondations sont légion, l’air irrespirable impose à chacun de se munir de sa bonbonne d’oxygène, et la chaleur est écrasante.

On ne peut plus admirer les étoiles ni les couchers de soleil, faute à l’épais brouillard, et les espèces animales ont pour la plupart disparu. «Extrapolations» dépeint un futur oppressant et se donne les moyens de convaincre les téléspectateurs avec une enfilade de plans d’une planète ravagée. Images après images, on plonge dans ce futur angoissant impeccablement réalisé, on y croit et on aurait même parfois du mal à respirer aussi.

4. Une brochette d’actrices et d’acteurs à donner le tournis

C’est peut-être l’argument le plus accrocheur de la série. Un casting vertigineux qui fait la part belle aux poids lourds du cinéma hollywoodien et international. Meryl Streep, Kit Harington, Sienna Miller, Tahar Rahim, Marion Cotillard, Matthew Rhys, Edward Norton, Keri Russell, Tobey Maguire, Forest Whitaker, ou encore Heather Graham, et la liste n’est pas exhaustive. Avec une telle distribution, la série s’assure des performances de qualité et une jolie publicité.

5. Un épisode, une histoire

Série d’anthologie, «Extrapolations» explore à chaque nouvel épisode une histoire différente. Chaque chapitre se concentre sur des personnages bien précis, leurs peurs, leurs motivations et leurs intérêts respectifs sous le spectre de l’urgence environnementale. L’histoire démarre en 2037, lors d’un sommet de la COP42 en Israël, où sont réunis les représentants de tous les pays pour débattre du sort de la planète. C’est le point de départ des différentes trajectoires des personnages qui voient leurs vies vaciller sous la menace climatique. À eux maintenant de faire des choix. Entre la raison, le cœur et les intérêts, les décisions que chacun prend sont lourdes de conséquences.

Et comme bien souvent dans les programmes d’anthologie, les épisodes sont inégaux, certains ayant un impact plus fort que d’autres. Poétiques par moments lorsque Sienna Miller converse avec une baleine, la dernière de son espèce encore en vie, ironiques quand un businessman sans pitié incarné par Matthew Rhys croyait piéger et se retrouve pris au piège, ou dramatiques quand Tahar Rahim, atteint d’une pathologie directement liée au réchauffement de la planète, perd petit à petit tous ses souvenirs, les épisodes ont pourtant un dénominateur commun: au cœur du dérèglement climatique, quelle facette de nous-mêmes laissons-nous paraître? Les choix forcés, consentis ou délibérés dans des situations d’urgence dévoilent-ils le vrai visage d’un individu?

«Extrapolations» est à découvrir dès le 17 mars sur Apple TV+

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