Article15. Mai 2023 Cineman Redaktion
L’équipe de «Jeanne du Barry» à Versailles, récit d’une rencontre inattendue (et en costumes d’époques)
En voyage à Versailles pour couvrir l’évènement organisé en amont du Festival de Cannes pour la sortie de «Jeanne du Barry», notre journaliste Marine Guillain raconte, non sans humour, le faste versaillais de cette expérience… inattendue.
(Un article de Marine Guillain)
Un déjeuner presse a lieu en amont du Festival de Cannes avec l’équipe de «Jeanne du Barry». Des minibus noirs prennent une poignée de journalistes privilégiés devant le Panthéon pour les conduire au Château de Versailles. «Bienvenue au Grand Contrôle», nous dit-on en nous accueillant. Ah bon, on doit passer un contrôle? Ah, c’est le nom du restaurant étoilé du chef Alain Ducasse. Des serveurs en costume d’époque nous invitent à les suivre à nos deux «tables royales», dressées comme si on attendait le roi. Un grand lustre au plafond, d’élégants miroirs aux murs et de la musique classique en fond sonore. Le faste de Versailles dans toute sa splendeur.
Les journalistes sont un peu largués: nous allons donc manger (je pensais que le mot «déjeuner» c’était pour la forme), puisque devant chaque convive, il y a un menu: «Déjeuner royal du lundi 8 mai 2023: asperges blanches rôties, pintade fermière, févettes et morilles, bouchées sucrées créations». Comment va-t-on poser des questions et prendre des notes avec tout ça? Un serveur me sert un champagne cœur de cuvée dans une coupe belle époque. Amuse-bouche. Second amuse-bouche. Maïwenn arrive, s'installe à l’autre table, refuse le champagne... «Je suis perturbée, je ne sais pas si je dois manger, je ne veux pas vous répondre la bouche pleine. Je peux prendre cinq minutes pour moi?».
Melvil Poupaud la rejoint, Pierre Richard et Benjamin Lavernhe s’asseyent face à moi. «On vit dans le luxe depuis qu'on a tourné le film», lance le premier, les yeux pétillants. «C'est embarrassant», renchérit le second. Entre les voix de l’autre table, la musique et le bruit des couverts, on entend à peine Pierre Richard. Benjamin Lavernhe remarque mon inquiétude, attrape mon téléphone qui enregistre et le colle à son compère. Changement de places entre l’entrée et le plat principal. À notre table, Maïwenn se fait couper en pleine phrase par une courte scène de théâtre jouée par les serveurs pour nous présenter le vin qui accompagne le plat. Malaise. Nous pouffons de rire. La saynète se conclut sur un «Écuyer! À boire pour les reines et les rois!» et l’interview se poursuit…
L'interview complète est à lire ici:
Bande-annonce de «Jeanne du Barry»
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