News13. September 2022 Cineman Redaktion
Enfant terrible du cinéma, un hommage à Jean-Luc Godard
Ancien critique au «Cahiers du Cinéma», icône de la Nouvelle Vague, militant, révolutionnaire; il avait notamment repéré un jeune Belmondo, avant de redéfinir les règles du 7e art. Cinéaste franco-suisse décrié et adoubé par ses pairs, la légende aux 100 films vient de s’éteindre ce 13 septembre à l’âge de 91 ans. Il avait dit adieu au langage, aujourd’hui c’est à nous de lui dire au revoir.
1 - «À bout de Souffle» (1960)
Œuvre emblématique de la Nouvelle Vague; le long-métrage présente l’histoire de Michel (Jean-Paul Belmondo), petit délinquant, qui, afin de récupérer son dû, vole une voiture à Marseille et se rend à Paris. En chemin, il tue un policier qui cherchait à le verbaliser. Traqué, il retrouve dans la capitale Patricia (Jean Seberg), une jeune étudiante qu’il connait depuis peu et avec laquelle il a déjà passé quelques nuits.
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2 - «Pierrot le fou» (1965)
Collaboration du réalisateur avec Anna Karina, sa compagne du moment, «Pierrot le fou» raconte l’histoire de Ferdinand (Jean-Paul Belmondo), chômeur et père de famille. Suite à une soirée mondaine avec ses beaux-parents, il décide de tout laisser tomber et de s’enfuir sur les routes, accompagné de Marianne, la baby-sitter. Commence un voyage mouvementé en direction du sud de la France. Si emblématique, que le festival de Cannes aura choisi ce film pour illustrer son affiche officielle en 2018.
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3 - «La chinoise» (1967)
Cinq jeunes gens étudient Lénine et Marx pendant leurs vacances d’été et essaient de vivre en suivant la pensée de Mao Zedong. Dirigés par Véronique, une étudiante en philosophie, ils se mettent en tête d’assassiner une personnalité soviétique de passage à Paris. Un film prophétique à un an de Mai 1968.
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4 - «Le mépris» (1963)
Peut-être l’un des tandems les plus emblématiques du cinéma moderne : Michel Piccoli et Brigitte Bardot en plein tournage pour Fritz Lang sur les hauteurs de la villa Malaparte en Italie. Piccoli incarne un scénariste en charge d’une adaptation de «L'Odyssée». Bientôt des tensions émergent avec un producteur incarné par Jack Palance. En découle une méditation lyrique et atone, sur le cinéma, le couple, l’amour.
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5 - «Le Livre d'image» (2018)
Pour ce film, l’un de ses derniers, le festival de Cannes lui décernera une Palme d’or inédite. Dans un complexe travail d’images et de montage, Jean-Luc Godard déployait de sa voix caverneuse sa vision du monde, et fustigeait son époque.
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6 - «Visages villages» (2017)
Une déambulation picturale avec pour guides les artistes JR et Agnès Varda. Le duo explore et questionne les images. Au fil de leur voyage, les deux artistes s’apprivoisent, et Agnès Varda se confie très émue, devant la porte close d’un Jean-Luc Godard qui refuse de lui parler. En espérant que ces deux là puissent désormais se réconcilier.
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7 - «Le Redoutable» (2017)
Voilà un film qui n’est pas de Godard, mais de Michel Hazanavicius qui lui consacrait une œuvre en 2017. Et Louis Garrel d’incarner le cinéaste alors qu’il vient de terminer son film «La chinoise». Un film qui défraie la chronique alors que dehors sonnent les sirènes de mai 68.
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