News29. Oktober 2019
Camille Vignes
Netflix: Les 9 pépites à ne pas manquer en novembre
Avec «The Irishman» le mois de novembre était déjà assuré pour la plateforme, mais comme chaque mois Netflix ajoute à son catalogue plein de nouveaux titres alléchants. En plus du film de Martin Scorsese, voilà notre sélection de 9 œuvres à ne pas rater comme «The King», «The Crown» ou encore «The End of the F***ing World».
SÉRIES
«The Crown» I Saison 3
La série royale estampillée Netflix est de retour pour une troisième saison, près de deux ans après la sortie de la très belle deuxième saison. Pour continuer à raconter l’histoire du règne d'Elisabeth II et pour que les physiques des interprètes correspondent à l'âge de leurs personnages, «The Crown» a fait peau neuve et a renouvelé l’intégralité de son casting. C’est donc Olivia Colman qui succédera à Claire Foy et elle sera entourée de Tobias Menzies (prince Philip), Helena Bonham Carter (princesse Margaret) ou encore Ben Daniels (Anthony Armstrong-Jones). Cette nouvelle saison plonge entre autres la couronne d’Angleterre au coeur des années 70 (1977 notamment), célèbre les 25 ans du règne de la reine et met la protagoniste principale face à ses propres doutes. Sans parler des frasques amoureuses du Prince Charles et de Camilla qui devraient aussi être poussées sous le feu des projecteurs.
Disponible sur Netflix à partir du 17 novembre.
«Atypical» I Saison 3
Émouvante et sincère, la série «Atypical» n’a pas fait beaucoup de bruit quand elle est arrivée sur la plateforme en août 2017. Pourtant Sam Gardner (Keir Gilchrist), le lycéen autiste à l’envie de trouver le grand amour vissée au corps, a facilement convaincu les spectateurs. Non seulement «Atypical» est drôle, bouleversante et terriblement empathique mais en plus sa finesse d’écriture prouve que Robia Rashid maîtrise parfaitement ses personnages. Et, parce qu’elle regroupe toutes ces qualités et qu’elle pose une caméra intimiste et chaude sur l’histoire du jeune homme, «Atypical» fait partie des plus belles surprises de la plateforme.
Disponible sur Netflix à partir du 1er novembre.
«The End of the F***ing World» I Saison 2
Beaucoup d’adjectifs pourraient décrire la première saison, elle qui a lancé une série blasée, déjantée, mature, drôle, et borderline. Passée de romance amusante à road-trip halluciné de deux adolescents en quête de liberté, de recherche de soi et de fuite du monde, la série de Jonathan Entwistle portée par James (Alex Lawther) et Alyssa (Jessica Barden) est une bouffée d’air frais dans le paysage sériel Netflix (au même titre que «Atypical»). Ce duo explosif et auto-destructeur n’a rien à voir avec les canons de personnages actuels. Le premier ne ressent aucune émotion et est persuadé être un psychopathe, la seconde est un véritable ras de marée de vulgarité qui déteste tout le monde. Deux adolescents regardant le monde avec des yeux très différents donc, mais qui assistent au même spectacle: celui d’un monde rempli d'adultes pourris jusqu’à la moelle. Après une salve de huit épisodes voyeuristes et cinglants, cette deuxième saison devrait donner sa réponse à la question laissée en suspend (qu’est-il arrivé à Sam ?) et accueillera un nouveau personnage, Naomi Ackie, une jeune fille au passé trouble étroitement liée à Alyssa…
Disponible sur Netflix à partir du 5 novembre.
«American Horror Story» I Saison 8
Fantômes, aliens, sorcières, monstres, vampires, clowns, en sept saisons, l'anthologie de Ryan Murphy et Brad Falchuk a survolé le genre et les sous-genres de l’horreur. Avec Jessica Lange, Sarah Paulson ou encore Lady Gaga, elle est passée par une maison hantée, un asile psychiatrique, un freak show, un hôtel hanté, une téléréalité monstrueuse ou encore une Amérique ignoble. Mais, même avec autant de récits passés devant la caméra, il reste encore pas mal de chose à dépoussiérer pour faire le tour du genre et notamment l’Apocalypse. Bourrée d’auto-référence, Apocalypse n’est peut-être pas la meilleure saison d’«American Horror Story» mais elle lui rend un hommage méta (et un brin bordélique) assez étonnant.
Disponible sur Netflix à partir du 15 novembre.
«Wir sind die Welle» I Saison 1
Inspiré du roman «The Wave» de Morton Rhue (1981) et surtout du film «The Wave» de Dennis Gansel sorti en 2008, «Wir sind die Welle» raconte les rêves de création d’un monde meilleur d’un groupe d’adolescents et leur tentative d’instauration d’un nouvel idéal politique. La série allemande de Jan Berger, Dennis Gansel et Peter Thorwarth diffère du film du deuxième en cela que l’initiative politique n’est pas portée par un professeur mais par un des étudiants. Comme dans le film, la série devrait en revanche voir ce nouvel et fragile équilibre exploser et la situation dégénérer… À la fin, l’une des plus vieilles questions politico-philosophiques demeure: la fin peut-elle justifier les moyens?
Disponible sur Netflix à partir du 1er novembre.
«Z Nation» I Saison 5
Ajouter du divertissement un peut fade mais farfelu à son catalogue n’est pas forcément une mauvaise idée, surtout quand il s’agit de zombies. «Z Nation» n’est certes pas bien intelligente et quelques améliorations ne lui feraient pas de mal, mais elle fonctionne à la manière d’une bonne série B. Sans grand intérêt elle coche dûment toutes les cases des codes du genre: une quête des protagonistes pour sauver l’humanité, des personnages caricaturaux et des zombies pas toujours très crédibles. Malgré son manque d’originalité globale, ses début aux faux airs de road movies et quelques-uns de ses plans gores et ludiques restent assez plaisants.
Disponible sur Netflix à partir du 20 novembre.
FILMS
«The Irishman»
On n’aurait presque plus besoin de présenter ce film, tant il est l’un des événements les plus importants de l’année. Fresque sur le crime organisé inspiré du roman «J'ai tué Jimmy Hoffa de Charles Brandt» («I Heard You Paint Houses» en version originale), le film de Scorsese est en développement depuis de nombreuses années, mais il aura fallu attendre l’aval de Netflix pour qu’enfin le réalisateur puisse financer son film. Et quel film… Robert De Niro, Joe Pesci, Al Pacino ou encore Harvey Keitel au casting, une durée de 3h29 et surtout un véritable challenge technique puisque lesdits acteurs ont été rajeunis et vieillis numériquement.
Disponible sur Netflix à partir du 27 novembre.
«The King»
Après «War Machine» qui n’avait pas véritablement trouvé son public, David Michôd est de retour sur Netflix avec «The King». Un long-métrage enlisé dans les relations belliqueuses qu’entretiennent la France et l’Angleterre en ce début du 15ème siècle avec deux rois sur qui repose le poids d’une guerre interminable, la guerre de cent ans. Henry V d’un côté, incarné par Timothée Chalamet, propulsé sur le trône contre son gré à la mort de son père, sa femme Catherine de Valois (Lily Rose Depp) et son mentor John Falstaff (Joel Edgerton). Louis d’un autre, un des fils du Roi Charles VI et dauphin de France porté par Robert Pattinson.
Disponible sur Netflix à partir du 1er novembre.
«Klaus»
Novembre est là, charriant avec lui le froid et les premiers films de Noël. Signé Sergio Pablos (connu pour s’être occupé du design de personnages Disney comme ceux de Hercule, Tarzan ou encore Rio) ce long-métrage d’animation original Netflix entend raconter avec un oeil nouveau la légende de Klaus. Cet oeil, c’est celui de Jesper, un facteur qui a reçu non sans difficulté son diplôme et qui se retrouve affecté sur une île du cercle arctique, dans un village glacé et sinistre où les habitants se détestent cordialement et n'ont pas l'intention de s'écrire des lettres. Dans ces conditions, le jeune facteur ne sert pas à grand chose… il est même prêt à jeter l’éponge mais sa rencontre avec Klaus, un homme taciturne et imposant va tout changer. Avec son look très graphique style animation 3D entièrement réalisé à la main, cette histoire bouscule les codes de l’animation et est une belle promesse visuelle. Au doublage et en version originale on entend Jason Schwartzman, JK Simmons, Rashida Jones, Norm MacDonald ou encore Joan Cusack.
Disponible sur Netflix à partir du 15 novembre.
Les informations sont communiquées par le Netflix Media Center conjointement pour l'Allemagme, l'Autriche et la Suisse, et des changements dans les dates et la programmation sont toujours possibles.
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