Entre disputes et fous rire, haine et amour : découvrez cette semaine au cinéma deux histoires familiales, tendres et déchirantes, dans les paysages suisses et italiens.
1 - «La Ligne»
Une femme est interdite à moins de 100 mètre de sa mère et sa maison
De quoi ça parle ? Dans la continuité de son premier film «Home», la réalisatrice franco-suisse Ursula Meier poursuit son exploration des relations familiales, aussi complexes et violentes soient-elles et raconte avec une densité émotionnelle et un humour subtil le désir de sécurité, et de rapprochement.
Margaret (Stéphanie Blanchoud) a des antécédents de comportement violent et est revenue vivre avec sa mère Christina (Valeria Bruni Tedeschi) qui lui reproche d'avoir ruiné ses rêves et sa carrière de pianiste. Lors d'une dispute, la jeune femme frappe sa mère. La loi intervient et Margaret est interdite d'entrer en contact avec sa mère et de s’approcher à moins de 100 mètres de son domicile. Alors chaque jour, elle se positionne au plus près de cette ligne pour voir sa sœur Marion et lui donner des cours de musique.
2 - «L'immensità»
La vie d'une famille dans le Rome des années 70
De quoi ça parle ? Entre rires et larmes, le film d’Emanuele Crialese rend un hommage tout en douceur à l’amour maternel et la quête identitaire lors de l’adolescence : une véritable petite bulle de tendresse.
Au début des années 1970, toute la famille Borghetti emménage à Rome. Bien qu’ils n’éprouvent plus de sentiments l’un pour l’autre, les deux parents décident de rester ensemble pour le bien de leurs trois enfants. Emprunte d’une profonde mélancolie, Clara (Penélope Cruz) trouve son réconfort dans l’amour qu’elle porte à ces derniers, dont son aînée, Adriana (Luana Giuliani). Ne se sentant pas dans le bon corps, l’adolescente se présente comme un garçon du nom d’Andrea dès son arrivée dans son nouveau quartier.
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