Critique du film
Teorema
Un jeune homme d'une étrange et sauvage beauté séduit tous les membres d'une famille bourgeoise italienne.
Un jeune homme d'une beauté autant divine que méphistophélique séduit tour à tour les membres d'une famille bourgeoise italienne. Le père, la mère, le fils, la fille ainsi que la bonne succombent à son charme, avant de sombrer tous, à son départ inopiné, dans la déchéance. En leur faisant goûter à la passion dévorante et - selon leur code - au péché, cet étranger de passage révèle aux membres de cette triste famille conservatrice la vacuité et le mensonge de leurs valeurs morales et religieuses, et les précipite également dans une culpabilité dont ils ne parviendront pas à s'échapper. Seule la domestique, figure prolétaire par excellence, trouvera un semblant de rédemption...
Sublime fable politique bardée de références littéraires et bibliques pas toujours faciles à saisir et tirant à boulets rouges sur la religion, mise en scène par l'immense Pier Paolo Pasolini, avec Terence Stamp dans son plus grand rôle, sorte d'ange exterminateur des valeurs conservatrices italiennes.
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