7h58, ce samedi-là Royaume-Uni, Etats-Unis 2007 – 117min.
Résumé
Un loser ne parvenant pas à payer la pension à son ex-femme et son frère, un cadre cynique toxicodépendant dont le mariage bat de l'aile, mettent sur pied le braquage de la bijouterie de leurs parents, avec lesquels ils n'ont que peu de contacts. Les deux frangins espèrent ainsi pouvoir régler leurs problèmes financiers, tout en misant sur le fait que l'assurance remboursera leur père et leur mère. Hélas pour eux, le hold-up ne se déroule pas comme prévu...
Date de sortie
Suisse All.: 24 juillet 2008
Romandie: 1 octobre 2008
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Commentaires
Parfois en sortant du cinéma on se demande si le film est mauvais ou si on est de mauvaise humeur
<br>Sidney Lumet est assurément un maître. Il sait son métier de façon aussi complète qu'on peut l'imaginer. Aucune des ficelles de la réalisation ne lui échappe. Cela se voit, cela se SENT même si l'on n'est pas un spécialiste du 7ème art.
<br>Avec ce scénario solide et ces acteurs époustouflants il aurait dû créer un film brillant. Chose bizarre on dirait qu'il s'efforce de le faire mais sans y arriver, ce qui est plutôt la caractéristique des jeunes réalisateurs... En général à son âge on n'a plus rien à prouver!
<br>J'ai de la peine à trouver vraiment des défauts à ce film. Pourtant je suis un peu resté sur ma faim. Après tout, c'est peut-être de ma faute...
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<br>… Voir plus
Puisses-tu, oui, « puisses-tu être au paradis avant que le diable n’apprenne que tu es mort. » Le toast est porté, on croit être riche bientôt, mais il n’en sera rien ; il fallait écouter attentivement les propos : vous brûlerez en enfer, frères, pour votre folie.
<br>« Aujourd’hui, maman est morte. » Ce qui était l’incipit de ''L’étranger'' de Camus sera pour les Hanson l’amorce d’une chute fatale.
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<br>L’idée était pourtant venue d’un homme apparemment sensé. Rectifions : l’idée était venue d’un homme sensé, elle fut mise à l’œuvre par ce même homme sensé. Voilà ce qui inquiète sans doute : dans l’enfer plonge une famille ordinaire, de celles comme il en existe des milliers, par la faute précisément de l’un des individus, ordinaire, la composant. Les rouages, une fois mis en marche par Andy, seront implacables et n’épargneront pas jusqu’à l’instigateur de leur mouvement : après en être venu à cette extrémité, celle de faire jaillir du canon de mortelles flammes, il sera mis à mort par son propre père. A nouveau dans un lit, quoique maintenant ce soit triste convalescence plutôt que joyeuse levrette –repensons à la scène d’ouverture –, que lui reste-t-il, outre ses yeux pour pleurer ?
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<br>« Puissé-je être, oh ! puissé-je être au paradis avant que le diable n’apprenne que je suis mort ! », dois-tu te dire, Andy, dans ton lit d’hôpital. Une dernière fois, pleure, et hurle, tandis que papa t’étouffes. Le toast est porté, jamais on ne sera riche, pis, jamais on ne trouvera plus le repos. La famille détruite, les plus chanceux sont encore ceux qui dans la terre à présent dorment.
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<br>Sydney Lumet n’est guère novice. Cependant, ''Before the devil knows you are dead'' n’est pas une œuvre des plus étincelantes. Sans goût, ou plutôt d’un goût uniforme et irritant, elle ne laissera pas de souvenirs impérissables, loin s’en faut. On notera toutefois une exception à la règle tout juste évoquée : la performance de Philipp Seymour Hoffmann ; le Monsieur est brillant, une fois n’est pas coutume.… Voir plus
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