Malveillance Espagne 2011 – 101min.
Résumé
César (Luis Tosar, inquiétant à souhait) a un problème : il ne peut pas être heureux, pas même dans les bons moments. La seule chose qui le console un peu, c'est le malheur des autres. C'est pourquoi il aime faire pleurer sa mère immobilisée dans un lit d'hôpital et écouter les gens au bout du rouleau s'épancher à la radio. Les habitants de l'immeuble cossu où il travaille comme gardien l'ignorent, n'hésitant pas une seconde à faire un semblant de causette avec lui. Il se trouve que César a développé une haine envers la belle Clara (Marta Etura) qui a l'impudence d'afficher constamment sa bonne humeur tel un milliardaire étalant sa fortune sous le nez d'un indigent. C'est alors que César se fixe un but : faire à tout prix disparaître l'insolent sourire du visage de Clara. Pour cela, il va s'introduire chez elle chaque nuit à son insu...
Date de sortie
Suisse All.: 26 juillet 2012
Romandie: 4 janvier 2012
Offres de streaming
Réalisation
Casting
Bandes-annonces, vidéos & images
Votre note
Commentaires
J'aime vraiment le cinéma espagnol pour sa capacité à raconter des histoires toujours originales et avec des vrais personnages comiques, tragiques, pervers comme ici dans le film. <br><br>Un très bon moment où l'on assiste à la mise en place d'un terrible piège qui se renferma malgré tout sur sa victime.… Voir plus
'Nul n'est méchant volontairement': on ne fait le bien que pour soi même, jamais le mal pour le mal. Plus que jamais, cette citation de Platon est confortée par les propos de ce 'Malveillance', qui justifie le désir du personnage principal -le gardien- d'empoisonner l'existence des habitants de l'immeuble par son besoin de bonheur pour lui-même. Un propos philosophique qui n'a là rien de bien extraordinaire, et le propos du film ne cherche pas à trouver des excuses empathiques au personnage qu'est cet odieux gardien, comme Le critique du Temps le voit....
<br>
<br>Sur le plan de la forme excellente, 'Malveillance' comme thriller a pourtant suscité bien des critiques ambivalentes, soit enthousiastes (Le Monde), soit dédaigneuses (Le Temps). Pourtant, ce film est brillant par le suspens qu'il suscite auprès du spectateur.
<br>
<br>Mais au-delà de ces effets hitchcockiens qui clouent le spectateur sur son fauteuil, sans doute faut-il voir dans ce long métrage espagnol une véritable allégorie du Franquisme incarnée par ce gardien d'immeuble qui surveille les allées et venues de tous et de toutes. Cette relation par le cinéaste de ce regard contrôlant de tous et de toutes au sein de cette micro société que représente cet immeuble ne peut que s'apparenter à une (nouvelle) dénonciation cinématographique de l'appareil de fer que fut la dictature franquiste en Espagne, qui en sclérosant ce pays durant 38 ans, a laissé bien des traces dans les mentalités espagnoles... Et le regard cynique porté là-dessus par la petite fille -qui a tout compris dès le début- ne peut que nous rapporter à ce même regard dénué lui aussi d'idéalisme, porté par la petite Ana sur la société espagnole franquiste des années 70 et immortalisé dans le formidable 'Cria Cuervos' de Carlos Saura.
<br>
<br>Bref, un film à voir bien entendu si l'on aime le genre, mais qui nécessite, pour en saisir tout le sens, d'une immersion dans l'histoire espagnole récente.… Voir plus
Les nombreuses invraisemblances du scénario nuisent à cette intrigue qui aurait pu être méchamment féroce. Les personnages sont idiots, peu crédibles et la peur attendue se transforme rapidement en ennui. Sorti de là, on n'a même pas envie de regarder sous son lit pour voir si le concierge s'y cache...… Voir plus
Watchlist
Séances
Malheureusement, le programme n’a pas encore été porté à notre connaissance. Nous vous le communiquerons dès que possible.
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement