Bolivie, années 1950: sur l'île du soleil, au milieu du lac Titicaca, Alberto Perrin filme la communauté indigène tout juste émancipée par la réforme agraire et la révolution de 1952. En 2011: Carmen Perrin, sa fille et artiste, restitue aux habitants les films tournés par son père. Nulle nostalgie, car les rites ancestraux et l'esprit de liberté continuent à animer la vie communautaire, malgré la pression touristique. Une mémoire affleure, des gestes s'inventent, des liens se tissent dans le paysage sanctuaire. Le cinéma remonte le temps. [Communiqué de presse]

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