Le retour au pays d'un pilote de l'armée Israélienne et d'un jeune réfugié Palestinien.

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Lorsque son F16 tombe en rade au dessus de Beyrouth, Yoni (Stephen Dorff), pilote de l'armée Israélienne, devient le prisonnier d'un groupe de réfugiés Palestiniens. Le plus sévère de ses gardiens se trouve être un gamin haut comme 3 pommes qui vit dans le souvenir d'un pays qu'il n'a pas connu, terre rêvée racontée par son père qui soigne un jeune olivier dans l'espoir de le planter un jour. Quand ce dernier meurt, Khaled décide de retrouver le village familial. Il conclut alors un accord avec Yoni pour lui faire passer la frontière en échange de sa liberté. Mais comment regagner un hameau qui ne figure plus sur les cartes dans un pays qui n'est plus le sien?

Plus qu'un scénario, un rêve les yeux ouverts où chacun des camps apprendrait à connaître et donc à aimer l'autre, découvrant ainsi qu'il n'est pas un monstre. Une version donc totalement onirique de la guerre au Proche-Orient où on se prend à croire en la possibilité de la paix universelle. Après avoir déversé assez de larmes pour irriguer toute la région, le spectateur pourra de nouveau revenir à une réalité plus brute et refermer la parenthèse enchantée et naïve proposée par Eran Riklis, qui signe ici plus un joli conte qu'une véritable analyse du conflit israélo-palestinien.