Un homme couvert de dettes de jeux accepte un job facile et bien payé sans en connaître les risques.

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Gabriel (Jérémie Renier vu récemment dans Cloclo) a perdu son travail et tellement d'argent au poker qu'il n'a même plus de quoi payer la cantine à sa fille Juliette. Providentiellement, un ancien collègue indic lui propose un emploi bien rémunéré pour juste répondre de 10h à 18h au téléphone. Quand Gabriel se rend sur son lieu de travail, les bureaux et couloirs sont déserts. Il passe des jours à s'ennuyer avant que le téléphone sonne enfin. On lui ordonne alors de livrer, par jet privé, une mallette en Chine et on lui interdit de l'ouvrir sous peine de représailles. Lors de sa deuxième mission, à Bruxelles, il livre avec retard et se fait durement tabasser pour cette faute. Il comprend alors qu'il a mis les doigts dans un sale engrenage surtout lorsque, lors de la prochaine mission, il se fait voler la valise...

Mais que contiennent donc les fameuses mallettes noires ? L'intérêt soulevé par ce thriller de Jean-Baptiste Andrea retombe très vite au fur et à mesure qu'on plonge de façon irréversible et sans même un brin d'humour dans l'invraisemblance la plus totale. Dans un monde où fric et absence de scrupules font bon ménage, un entrepreneur tordu aurait compris comment fournir quelque chose d'infiniment précieux à ceux qui ont déjà tout. Il y aurait peut-être des façons moins superficielles d'illustrer cette idée.