Le dernier vice-roi des Indes Inde, Suède, Royaume-Uni 2016 – 106min.

Résumé

Le dernier vice-roi des Indes

genre
Drame

Mars 1947. Après 300 ans de domination anglaise, le Palais du vice-roi à Delhi ouvre ses portes une dernière fois pour accueillir en grande pompe Lord Mountbatten et sa famille.
Petit-fils de la reine d'Angleterre et nommé dernier vice-roi des Indes, « Dickie » Mountbatten devra préparer le pays à l'indépendance. Mais la tâche s'avérera bien plus ardue que prévu. Après d'âpres négociations avec Nehru, Gandhi et Jinnah, perturbées par de violents conflits religieux, il n'aura d'autre choix que d'entériner la partition des Indes et la création d'un nouvel état, le Pakistan.
Dans le même temps, Jeet et Aalia, deux jeunes Indiens au service du Palais et que la religion oppose, subiront ces évènements et auront à choisir entre leur amour et leur attachement à leurs communautés. La décision de Lord Mountbatten va provoquer l'un des plus grands déplacements de population de l'Histoire et ses conséquences se font encore ressentir aujourd'hui. [Communiqué de presse]

Date de sortie

Suisse All.: 10 août 2017

Romandie: 5 juillet 2017

Offres de streaming

Réalisation

Casting

Bandes-annonces, vidéos & images

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

vincenzobino

il y a 7 ans

4.5 : De grandes espérances
1947: Lord Mountbatten est nommé vice-roi des Indes, que le Royaume Uni s'apprête à laisser libre aux indiens. Seulement lorsque vous avez 3 minorités religieuses composant ce futur vaste État, le partage s'avère scabreux. Et les membres du palais, qu'ils soient britanniques ou indiens, doivent cohabiter. Parmi eux, Jeet et Ahlia, tous deux au service de Mountbatten et d'origine religieuse différente.
34 ans après Gandhi, un nouveau film sur l'Independance indienne nous est proposé. L'on pouvait craindre un classicisme empli de clichés, mais c'était sans compter sur Gurinder Chadha. Personne mieux qu'elle ne pouvait rendre ce compte-rendu d'un des plus puissants exodes, un témoignage tout à la fin en démontre la preuve. Il fallait d'une part une totale partialité politico-religieuse et d'autre part un certain esprit critique sur les us et coutumes de tout ce petit monde.
La réalisatrice rétablit une certaine vérité sur "le plan Mountbatten" et l'envers du décor de cette partition.
A l'observation politique susmentionnée, s'ajoute une très belle romance, un chouillat peut-être à l'eau de rose, grâce à deux très beaux acteurs.
Les décors et costumes sont absolument magnifiques: l'impression de vivre ces événements est visuellement omniprésente, la musique est magnifique et l'évidente démarcation avec le chef-d'œuvre de Sir Attenborough venant d'une femme, fort à-propos.
Une très belle leçon d'Histoire à recommander vivement...Voir plus


CineFiliK

il y a 7 ans

“Independence Day”

En 1947, l’Anglais Louis Mountbatten est nommé vice-roi et gouverneur général des Indes. Sa mission d’importance et périlleuse est de permettre au pays de gagner son indépendance.

L’histoire serait écrite par les vainqueurs. Qu’en est-il quand il n’y en a pas ? A Delhi, les centaines de domestiques du palais royal, bientôt gouvernemental, s’affairent pour accueillir dans l’or et l’opulence, le Lord et sa famille. Un occupant britannique en partance, affaibli par des années de guerre et de rationnement au point de saliver devant un poulet apprêté pour un chien. Cette inversion étonnante du rapport de force n’est qu’une illusion et la réalité indienne plus complexe et douloureuse. La liberté a un prix pour ce pays aussi vaste et peuplé qu’un continent, gangrené par les conflits religieux, l’illettrisme et la mortalité enfantine. Unicité ou répartition ? Hindous, Sikhs et Musulmans opposent leur point de vue. En coulisse, Churchill préconise la création de deux États, à l’image de l’Irlande et de la Palestine. En conséquence, le plus grand exode de l’humanité – 14 millions de migrants sur les routes dont 1 million n’atteindra jamais la destination choisie. Le film met en lumière ce pan de l’histoire peu connu des non-initiés. La réalisatrice d’origine indienne le raconte avec efficacité. S’inspirant peut-être du procédé utilisé par Robert Altman dans Gosford Park et repris dans la série à succès Downton Abbey – à qui elle emprunte son acteur principal Hugh Bonneville – elle fait se refléter sur les serviteurs les enjeux des délibérations dirigeantes. On lui pardonnera ses élans romantiques qui digressent pour retenir la qualité soignée de l’ensemble.

7.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 7 ans


Watchlist

Séances Le dernier vice-roi des Indes

Malheureusement, le programme n’a pas encore été porté à notre connaissance. Nous vous le communiquerons dès que possible.

Dès à présent dans les salles 6 sur 57 Films