Magic Mike se déhanche encore sur les grands écrans ! Suite des attrayantes performances de Magic Mike (2012) et Magic Mike XXL (2015), le rideau se lève une dernière fois. Et après avoir laissé les rênes de la trilogie à Gregory Jacobs, Steven Soderbergh revient pour mettre en scène un volet final sans grand intérêt, mais tout de même divertissant.

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Suite à la pandémie, Mike Lane (Channing Tatum) a tout perdu. Devenu barman, il rencontre, par chance, la riche Maxandra Mendoza (Salma Hayek), fraîchement divorcée. Après un strip-tease privé, celle-ci, bouleversée par l'expérience, l’emmène à Londres pour l’aider à mettre sur pied un nouveau spectacle. Mais les véritables motifs de Maxandra restent obscurs. Veut-elle seulement se débarrasser de son ex-mari ou croit-elle vraiment au succès du projet ?

Dans la filmographie du réalisateur Steven Soderbergh, composée, entre autre, d’Erin Brokovich, d’Ocean’s Eleven ou encore de Contagion, Magic Mike pourrait avoir des airs d’anomalie. Pourtant, avec un personnage qui se bat contre vents et marées pour déjouer le système et qui se donne corps et âmes dans son travail, le long-métrage s’empare de thématiques chères au cinéaste. Enfin, rajoutez-y un soupçon de glamour, et voilà que Magic Mike n’est pas sans rappeler son film Ma vie avec Liberace sorti en 2013.

Magic Mike's Last Dance prend au pied de la lettre une règle d'or du cinéma : «Show, don’t tell». Ainsi, le film se concentre sur une action esthétique à mettre en avant à l’écran et néglige au passage son intrigue. En découle des personnages aux comportements parfois incompréhensibles, des dialogues niaiseux et une histoire cousue de fil blanc. Des éléments qui permettent malgré tout au projet de s’intégrer parfaitement à cette saga qui n’a jamais particulièrement privilégié l’histoire.

Mais une fois débarrassés des attentes scénaristiques, ce qui semble ici arriver plus vite que prévu, pouvons-nous alors profiter du film et de son humour. Les scènes de danses, drôles et sexy, restent toujours aussi impressionnantes, malgré quelques clins d’œil un peu forcés et exagérés. Jamais ennuyeuses, elles prennent leur temps et divertissent. Un spectacle qui flatte l’œil, tel un spectacle de cirque où évolueraient des hommes peu vêtus.