Le deuxième acte France 2024 – 80min.

Résumé

Le deuxième acte

genre
Comédie

David (Louis Garrel) demande à son ami Willy (Raphaël Quenard) de séduire Florence (Léa Seydoux), une femme qui lui court après mais pour qui il n’éprouve aucune attirance. Durant ce long plan séquence d’ouverture, Willy tient des propos peu adéquats sur l’homosexualité, la transidentité, le handicap… David a vite fait de le couper, c’est vrai, il ne peut pas s’exprimer comme ça, devant tout le monde, devant les caméras. C’est à ce moment que le public comprend la mise en abyme, avec laquelle Quentin Dupieux va s’amuser durant l’1h20 que dure son long métrage.

Date de sortie

Romandie: 15 mai 2024

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Commentaires

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Eric2017

il y a 4 mois

J'y suis retourné et vraiment c'est un excellent Dupieux. Gageons que le pire est derrière lui car depuis Yannick je trouve que quelque chose a changé. Mais peut-être est-ce moi qui ai changé 😊. Toujours est-il que je suis curieux de voir son prochain film. Les dialogues sont excellents et l'idée d'imaginer un film entièrement diriger par l'AI est vraiment intéressante. (G-02.07.24)Voir plus


Cinephile

il y a 5 mois

Excellent! Les dialogues sont désespérant mais tellement captivants. On se sait pas ce qui est réel ou réalité artificielle. Ça fait peur ….


CineFiliK

il y a 5 mois

“Réalité artificielle”

Accompagné de son ami Willy, David marche en direction du restoroute dans lequel il a rendez-vous avec Florence, une fille éprise mais qu’il ne peut aimer. La belle souhaite à cette occasion lui présenter son père. Attention, ça tourne !

A peine reparti qu’il est déjà de retour Quentin Dupieux, le réalisateur « hyper(cré)a(c)tif » qui « shoot » plus vite que son ombre. Le risque à force serait le comique de répétition : même réflexion sur la qualité d’une œuvre qui se joue en direct comme dans le réussi Yannick avec Raphaël Quenard, à nouveau présent ici, et mises en abyme diverses et variées à la Daaaaaalí!, ses deux métrages précédents projetés en quelques mois sur nos écrans. Ce petit air de déjà-vu se dissipe en se focalisant sur la nature même du cinéma et ses comédiens. Orgueil et préjugés. Au fil de travellings records, ce film bavard questionne l’essence même d’un acteur, si fier d’être en haut de l’affiche et de pouvoir conquérir les « States », alors qu’il ne fait que jouer les rôles qu’on lui impose. Faire pousser ses propres légumes et les vendre sur un marché, ça c’est un vrai métier ! Autre sujet sensible, l’hypocrisie du politiquement correct qui s’écrase une fois dans les coulisses. Vérité et mensonge se confondent, laissant parler une réalité artificielle digne d’un épisode de la série Black Mirror. Bientôt, il faudra courber l’échine devant la machine. Face au miroir, Vincent Lindon nous refait le coup de la moustache, mais à l’envers. L’illusion aurait été plus vertigineuse encore si le brillant quatuor avait osé conserver ses prénoms. Entre satire et autodérision, le carré starifié, confronté à l’humilité de la cinquième roue du carrosse, repart sur les routes, l’âme pétrie de contradictions.

(6.5/10)Voir plus

Dernière modification il y a 5 mois


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