Interview17. Januar 2024

Sortie en salle de CIAO-CIAO BOURBINE - Interview avec Beat Schlatter

Sortie en salle de CIAO-CIAO BOURBINE - Interview avec Beat Schlatter
© Spotlight

L'initiative "NO BILINGUE" exige dorénavant une seule langue nationale ! Résultat : une votation populaire folle plonge notre pays dans un état d'urgence chaotique. Surtout parce que le résultat est effectivement national : la Suisse devient unilingue - francophone ! De nombreux citoyens traversent alors une crise. C'est le cas de Walter Egli (joué par Beat Schlatter), qui travaille à la police fédérale et doit veiller à ce que le passage à l'unilinguisme se déroule correctement. Nous avons parlé avec lui de son rôle et lui avons demandé comment il a appris le français.

Imagique : Dans la comédie CIAO-CIAO BOURBINE, vous jouez le rôle du policier Walter Egli qui doit contrôler que l'on parle français dans toute la Suisse. Comment vous êtes-vous préparé à ce rôle ?

Beat Schlatter : La particularité de ce rôle était que je devais apprendre le français. J'ai d'abord essayé de le faire avec Google-Translate, mais j'ai complètement échoué. Ensuite, j'ai demandé à Pascale Veron, qui s'occupe de mon management. Comme Veron sonne français, je me suis dit qu'elle pourrait certainement m'aider. Elle pouvait certes le faire, mais lors de la répétition, c’est Vincent Kucholl, qui vit en Suisse romande, qui m'a appris comment prononcer correctement le français. C'est pourquoi j'ai réappris environ trois fois les phrases françaises du film.



Quels ont été les plus grands défis pendant le tournage ?

Nous avons passé quelques journées délicates, comme celle sur le Gothard, où nous sommes monté·e·s avec tous les véhicules militaires et les figurant·e·s. Nous craignions qu'il se mette à pleuvoir. Mais nous avons eu beaucoup de chance - le temps n'était pas parfait et il y avait des nuages, mais ils ont bien entouré notre tournage et il a fait sec pendant les deux jours.

Et c'était la même chose à Berne, sur la Place fédérale, où l'on ne peut pas tourner facilement. Nous étions en route avec des véhicules militaires et des figurant·e·s en uniforme militaire, ce qui est assez dissuasif lorsqu'il y a soudain des militaires devant le Palais fédéral. Il faut incroyablement bien communiquer à ce sujet, et là aussi : s'il avait plu ce jour-là, cela aurait été grave. Ce sont des choses qui font peur.



Où préfèreriez-vous vivre ? Au Tessin ou en Suisse romande ? Et pourquoi ?

J'ai toujours dit que je déménagerais un jour en Suisse romande. Pour la simple raison que je peux y lire tranquillement un livre sur la place du village sans que personne ne m'aborde. Pour le succès du film, je souhaite bien sûr que cela change et que je ne puisse plus m'asseoir sur la place du village. Mais pour ma vie privée, ce serait bien.



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