Bien que le printemps soit arrivé, les films suisses continuent de sortir en salle. Curieux·ses? Les voici!
1er mai
DIEU EST UNE FEMME de Andres Peyrot
En 1975, Pierre-Dominique Gaisseau, explorateur français fraîchement oscarisé pour son documentaire Le Ciel et la Boue, se rend au Panama pour réaliser un film sur la communauté fermée des Kunas, où la femme est sacrée. Gaisseau, sa femme et leur fille Akiko vivent avec les Kunas pendant une année. Mais le projet fait faillite et la copie est confisquée par une banque. Cinquante ans plus tard, les Kunas attendent toujours de découvrir «leur» film, devenu une légende transmise par les plus anciens aux plus jeunes. Un jour, une copie cachée est retrouvée à Paris.
LA TERRE INTÉRIEURE de Fisnik Maxville
Après des années en exil, Remo retourne en 2008 au Kosovo, son pays natal. Sa mission est d'aider sa cousine adoptive, Una, à exhumer un charnier où une grande partie de leur famille a été enterrée pendant la guerre. Les corps révèlent des secrets de famille qui forcent Remo et Una à remettre en question leur avenir. Un film sur le potentiel de la vérité dans un lieu où seule compte la survie.
22 mai
LA DANSE DES CIMES de Dominique Margot
Nos Alpes reflètent les changements de notre civilisation. Les glaciers fondent, les sommets s'effritent. Après des années de tourisme de masse et d'exploitation, on assiste à un changement de paradigme vis-à-vis des Alpes. Celui-ci s'explique autant par des nécessités écologiques et économiques que par l'aspiration à préserver une nature intacte et sauvage ainsi qu'une société plus harmonieuse.
Dans son nouveau documentaire, la réalisatrice suisse Dominique Margot dresse le portrait de divers scientifiques, artistes et alpinistes qui abordent la montagne dans une approche nouvelle. Avec ces projets, les Alpes deviennent un terrain de création inspirant. « La danse des cimes » invite ainsi le public à un voyage fascinant à la découverte de ces géants mythiques au grand pouvoir d'attraction.
29 mai
RÖBI S'EN VA de Heidi Schmid et Chrtistian Labhart
Röbi va bientôt mourir. Il est malade, mortellement malade. Son espérance de vie se situe entre un mois à un an, un cancer insidieux s'est emparé de ses poumons. Il le sait depuis deux ans, lorsqu'il a consulté son médecin pour des douleurs dorsales. La chimiothérapie et la radiothérapie il ne les accepte pas, car elles ne feraient que repousser la mort pendant un court laps de temps.
Une petite équipe (régie et caméra) accompagne Röbi et sa femme Heidi pendant les derniers six mois de sa vie. Dans la vie quotidienne de tous les jours, en travaillant dans ses archives, ou se trouvent les souvenirs de la vie mouvementée de Röbi, en promenant son chien, en rencontrant ses quatre petits-enfants et lors des visites des amis à son domicile.
Röbi aime la vie, mais il doit également aussi vivre avec la mort, lorsqu'il dit: "Elle a des mains chaudes, qu'elle tend vers moi". En plus de cette sérénité, il sait pertinemment que dans les mois à venir, il y aura des moments de désespoir, des jours de tristesse, des nuits de douleurs qui l'attendent. Et sa femme sait dàjà qu'il lui manquera beaucoup.
Un film sur les doutes, les espoirs, les chutes, les moments forts d'un homme courageux qui affronte la mort. Il regarde la mort aux yeux et, même dans les heures sombres, il réfléchit au monde qui l'entoure. en dehors de son corps malade.
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