Enlevé dès sa plus tendre par les Turcs, Vlad Basarab est devenu l’Empaleur, guerrier sanguinaire et impitoyable, redouté par tous. Revenu dans sa Transylvanie natale, il a décidé de se se repentir et régner en paix sur les siens, auprès de sa femme Mirena et leur fils. Mais lorsque les Turcs menacent d’exterminer son peuple, il signe un pacte avec une créature diabolique, cachée dans les montagnes de son pays. Un pacte qui fera de lui un surhomme, capable de décimer son ennemi et défendre les siens, au risque de perdre toute humanité…

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A quoi bon exploiter une nouvelle fois le mythe increvable des vampires et son indétrônable Dracula, diffusé dans les salles obscures à intervalles réguliers comme une vieille rengaine désuète ? De retour avec la vague des origin stories, très en vogue depuis que Christopher Nolan a redoré le blason de Batman, le célèbre comte aux dents longues s’illustre dans une nouvelle aventure aussi terne que sa face. Effets spéciaux grandiloquents, dialogues niais, casting sans inspiration, dramaturgie de bas étage : Dracula Untold a tout d’une plate série B réservée aux amateurs les plus coriaces du genre, qui pourront se repaître d’une spectaculaire et massive attaque de chauve souris, ainsi que de quelques autres scènes vaguement efficaces. Ailleurs, il faudra se farcir une multitude de scènes creuses, filmées sans style dans des décors banals, tandis que la caméra s’éternise sur le visage sans charisme du médiocre Luke Evans. La fin, digne d’une série télévisée, qui lorgne sans honte vers une suite elle aussi dénuée d’imagination, finira d’achever cette resucée plus que dispensable d’un personnage qui, souhaitons-le, a désormais mérité une retraite.