Un soir comme les autres, Ryan, quaterback vedette de son lycée devenu professeur pour les enfants, et Justin, concepteur de jeu vidéo employé par une société sans âme, se rappellent l’une de leurs promesses passées : s’ils n’avaient pas réussi leur vie à 30 ans, ils rentreraient dans leur Ohio natal. Invités à une soirée d’anciens étudiants, ils décident de s’habiller en policiers, en utilisant les vêtements achetés par Justin pour l’une de ses présentations. Réalisant que les costumes leur donnent une prestance incroyable, ils décident de rester dans leurs personnages, quitte à affronter une bande de mafieux sans scrupule…

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D’emblée, Let’s Be Cops annonce la couleur : deux héros ordinaires, écrits pour entrer directement en connexion avec le badaud, embarqués à cause de leur attachante débilité dans une aventure rocambolesque. La formule du buddy movie associée aux policiers, popularisée par des succès comme L’Arme fatale ou Bad Boys, a prouvé son efficacité par le passé, jusqu’à devenir une simple ficelle de studio. Le film de Luke Greenfield emprunte donc des sentiers battus, de l’amourette insipide avec la mièvre Nina Dobrev, aux grands méchants gangsters barbus. La force de cette comédie sans saveurs réside donc naturellement dans le duo formé par Jake Johnson et Damon Wayans, Jr., qui ont tous deux démontré leur énergie comique dans le sitcom New Girl. Mais la pire faute de Let’s Be Cops sera surtout d’émerger après des films comme 21 Jump Street et sa suite, qui ont pris soin de démolir les clichés du genre avec un second degré dévastateur. Malgré toute la meilleure volonté du monde, impossible de ne pas cataloguer Let’s Be Cops au rayon des ringards.