7h58, ce samedi-là Royaume-Uni, Etats-Unis 2007 – 117min.
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Commentaires
Parfois en sortant du cinéma on se demande si le film est mauvais ou si on est de mauvaise humeur
<br>Sidney Lumet est assurément un maître. Il sait son métier de façon aussi complète qu'on peut l'imaginer. Aucune des ficelles de la réalisation ne lui échappe. Cela se voit, cela se SENT même si l'on n'est pas un spécialiste du 7ème art.
<br>Avec ce scénario solide et ces acteurs époustouflants il aurait dû créer un film brillant. Chose bizarre on dirait qu'il s'efforce de le faire mais sans y arriver, ce qui est plutôt la caractéristique des jeunes réalisateurs... En général à son âge on n'a plus rien à prouver!
<br>J'ai de la peine à trouver vraiment des défauts à ce film. Pourtant je suis un peu resté sur ma faim. Après tout, c'est peut-être de ma faute...
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Puisses-tu, oui, « puisses-tu être au paradis avant que le diable n’apprenne que tu es mort. » Le toast est porté, on croit être riche bientôt, mais il n’en sera rien ; il fallait écouter attentivement les propos : vous brûlerez en enfer, frères, pour votre folie.
<br>« Aujourd’hui, maman est morte. » Ce qui était l’incipit de ''L’étranger'' de Camus sera pour les Hanson l’amorce d’une chute fatale.
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<br>L’idée était pourtant venue d’un homme apparemment sensé. Rectifions : l’idée était venue d’un homme sensé, elle fut mise à l’œuvre par ce même homme sensé. Voilà ce qui inquiète sans doute : dans l’enfer plonge une famille ordinaire, de celles comme il en existe des milliers, par la faute précisément de l’un des individus, ordinaire, la composant. Les rouages, une fois mis en marche par Andy, seront implacables et n’épargneront pas jusqu’à l’instigateur de leur mouvement : après en être venu à cette extrémité, celle de faire jaillir du canon de mortelles flammes, il sera mis à mort par son propre père. A nouveau dans un lit, quoique maintenant ce soit triste convalescence plutôt que joyeuse levrette –repensons à la scène d’ouverture –, que lui reste-t-il, outre ses yeux pour pleurer ?
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<br>« Puissé-je être, oh ! puissé-je être au paradis avant que le diable n’apprenne que je suis mort ! », dois-tu te dire, Andy, dans ton lit d’hôpital. Une dernière fois, pleure, et hurle, tandis que papa t’étouffes. Le toast est porté, jamais on ne sera riche, pis, jamais on ne trouvera plus le repos. La famille détruite, les plus chanceux sont encore ceux qui dans la terre à présent dorment.
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<br>Sydney Lumet n’est guère novice. Cependant, ''Before the devil knows you are dead'' n’est pas une œuvre des plus étincelantes. Sans goût, ou plutôt d’un goût uniforme et irritant, elle ne laissera pas de souvenirs impérissables, loin s’en faut. On notera toutefois une exception à la règle tout juste évoquée : la performance de Philipp Seymour Hoffmann ; le Monsieur est brillant, une fois n’est pas coutume.… Voir plus
l'histoire est ennuyeuse sans vraiment de suspense, un film qui ne sort pas de l'ordinaire et qui ne marquera sûrement pas l'histoire du cinéma
Une très bonne surprise!!! Mise en scène originale, de très bons acteurs(Philipp seymour Hoffman impressionnant), une atmosphère digne des grands thrillers(tension persistante, retournements de situations, musique lourde,)Plus l'histoire avance, plus le sujet s'étoffe et se complexifie... Mélangez ce cocktail avec des plans de cinéma raffinés, un agencement du puzzle de la trame de grand style(le film n'est pas linéaire) et une psychologie des personnages des plus réaliste!! Très sombre..Avis aux cinéphiles! Superbe!!!… Voir plus
Une réalisation maîtrisée et aboutie. Une interprétation et une mise en scène dans le haut du panier. Une réussite factuelle totale. Le thème du film est moins original et a déjà été souvent traité. Je n'ai pas trouvé d'intérêt renouvelé à revoir pour la nième fois les engrenages d'un descente aux enfers d'une famille suite à une malheureuse action de départ. On a de la peine à s'identifier à des imbéciles qui décident de braquer la bijouterie de leurs parents. Je pense qu'il aurait été plus intéressant de décrire un enchaînement de situations toujours plus négatives dont le déclencheur aurait été plus banal ou innocent ou inconscient. L'histoire des personnages m'aurait certainement plus interpelée.… Voir plus
Une chose est sûre: le réalisateur a bien aimé le principe des flashbacks à dans Lost; Du coup, on passe son temps à faire des allers et retours. Et ils sont bien ennuyeux ces allers et retours. Dommage, car le sujet était bon, les comédiens sont formidables, et quelques scènessont très bien filmées (il y a notamment de très beaux plans séquences). Mais franchement, c'était la première fois que je m'endormais en regardant un film de bracage.… Voir plus
D'abord on patauge un peu dans la boue, puis on s'enfonce, on s'enfonce, on s'enfonce. Un film noir, très bien écrit, sans concession et de magnifiques acteurs.
Ecriture sans faille d'un grand monsieur du cinéma. Une descente aux enfers conduite une fois de plus par l'appât du gain. La preuve que l'âge n'altère en rien le talent, c'est à plus de 80 ans que Sidney Lumet en remontre aux plus jeunes.
Un film à rebours... un film qui compose et recompose les éléments de l'intrigue par fragments... la répétition de ces fragments apporte à la fois plus de profondeur aux différents éléments et permet de mieux être empreint de chacum des moments clés du récit et de la psychologie des personnages... si l'action centrale (le hold-up raté d'une bijouterie) nous est délivrée après quelques minutes, l'essentiel lui nous est livré à compte goutte... alors se dévoile la véritable histoire de deux fils d'une famille bourgeoise sans histoires justement... jusqu'au paroxysme final... classique dirons certains mais l'originalité de la composition et la qualité de certaines scènes et des acteurs restent intacts...… Voir plus
un des meilleurs films de l'année
<br>Même si le sujet est pour le moins sordide, le film est parfait en tous points et l'on en ressort un peu sonné.
<br>Courrez-y
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