Gran Torino Australie, Allemagne, Etats-Unis 2008 – 116min.
Critique du film
Gran Torino
Raciste et bourru, un vétéran de la Guerre de Corée prend sous son aile un jeune Asiatique.
A la mort de son épouse, l'irascible et raciste Walt Kowalski passe ses journées sur son porche à fumer, à boire de la bière, à reluire sa mythique automobile - une Gran Torino datant de 1972 - tout en constatant, amer, que les principes auxquels il a toujours cru, sont désormais de l'histoire ancienne. Cultivant une hostilité envers les Asiatiques remontant à l'époque de la Guerre de Corée, conflit au cours duquel il fut décoré pour sa bravoure au combat, ce mécanicien sur voitures à la retraite éprouve également une antipathie certaine envers ses deux fils - dont l'un vend des autos de marque japonaise! -, lesquels semblent décidés à le placer dans un home pour personnes âgées afin d'hériter de ses biens. Toutefois, son sang ne fait qu'un tour le jour où un gang de délinquants chinois s'en prend à ses voisins, eux aussi asiatiques: Kowalski décide alors de reprendre les armes.
Comme dans son magnifique The Changeling, Clint Eastwood réaffirme dans Gran Torino ses idéaux républicains: peine de mort dans le premier, droit à l'auto-défense armée dans le second. Qu'on soit d'accord ou pas avec les idées politiques de Clint Eastwood, il est difficile de ne pas reconnaître les qualités de ce film.
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