Morning Glory Etats-Unis 2010 – 107min.
Critique du film
Morning Glory
Une ambitieuse productrice d'émissions de TV est engagée afin d'améliorer les parts d'audience d'un talkshow à la dérive.
Fraîchement licenciée alors qu'elle s'attendait à une promotion au sein d'une télévision locale du New Jersey, Becky Fuller est engagée au sein d'une chaîne nationale afin de prendre en mains un talk-show matinal dont les parts de marché sont en chute libre. Ambitieuse, hyper-motivée, Betty ne sait toutefois pas encore ce qui l'attend! Entre une rédaction accumulant les gaffes à l'écran et les sujets consternants, un présentateur tire-au-fanc et fétichiste des pieds qui lui fait des avances dès son premier jour, une animatrice ayant fait fuire une quinzaine de ses prédécesseurs, et l'ancien amant de cette dernière, un illustre mais outrecuidant reporter ayant côtoyé les grands de ce monde que Becky compte transformer en animateur, la tâche s'annonce ardue pour le jolie jeune femme...
Le monde des médias a souvent été abordé au cinéma, sous forme de pesants pamphlets dénonçant son cynisme ou d'oeuvres ambitieuses abordant des chapitres cruciaux de l'Histoire moderne, avec pour but, souvent, de ramasser une ribambelle d'Oscars au passage. Ici, rien de cela, et c'est tant mieux! Bien qu'égratignant légèrement la TV et ses stars de pacotille, Morning Glory se révèle en fin de compte un bijou d'humour, de finesse, et d'émotions. Et quel plaisir de voir Harrison Ford et Diane Keaton se crêper le chignon en direct à l'antenne!
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