Un ancien délinquant américain part pour l'Ouganda où il ne tarde pas sauver des centaines d'enfants de groupes rebelles.

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A peine sorti de prison du fin fond de sa Pennsylvanie natale, Sam Childers reprend sa vie de biker délinquant, entre violences conjugales, beuveries et braquages de dealers pour se procurer de l'héroïne afin de se shooter. Mais son épouse, qui s'est tournée vers la religion lors de son incarcération, va parvenir à transformer cette crapule en un homme honnête, responsable et surtout croyant. C'est ainsi que Sam ne tarde pas à construire sa propre église afin d'y prêcher la bonne parole, puis de partir pour l'Ouganda afin d'aider les plus démunis. Une fois sur place, il découvre les horreurs perpétrées par l'Armée de Résistance du Seigneur du tristement célèbre Joseph Kony qui n'hésite pas à violer, massacrer ou enlever des bambins pour en faire des enfants soldats, décide de mener des raids armés contre ce groupe terroriste puis de bâtir un orphelinat...

En illustrant l'incroyable destin de Sam Childers, The Machine Gun Preacher s'inscrit dans la droite lignée de films tels que le bouleversant et récent The Whistleblower: sans être des chefs-d'oeuvre, ces admirables films servent avant tout à attirer l'attention de la population occidentale sur les horreurs commises dans des régions du monde que la presse semble vouloir délibérément ignorer. Révoltant et bouleversant à la fois.