Take Shelter Etats-Unis 2011 – 121min.
Résumé
Curtis (l'impressionant Michael Shannon vu notamment dans les superbes The Runaways et Les noces rebelles) est rongé par de violents cauchemars apocalyptiques. Lorsqu'il décide de rénover l'abri souterrain au fond de son jardin, il constate que les travaux vont rapidement prendre une ampleur dont lui même ne peut saisir l'ampleur et l'urgence. C'est d'abord de ses propres peurs que Curtis tentera de se protéger. Entre la crainte d'antécédents familiaux de schizophrénie, des rêves qu'il a du mal à dissocier de la réalité et la tentation d'y voir une prémonition fatale, il lui est impossible de discerner le fantasme d'un risque réel. Sa femme (Jessica Chastain) va alors tenter de percer le mystère dont il s'entoure et de le raisonner. Mais comment se prémunir de ses angoisses sans savoir si elles sont fondées?
Date de sortie
Suisse All.: 22 mars 2012
Romandie: 1 février 2012
Réalisation
Casting
Bandes-annonces, vidéos & images
Votre note
Commentaires
Jessica Chastain et Michael Shannon livrent une composition très convaincante.<br>l'intrigue n'est pas noyée d'effets spéciaux ce qui rend les incursions 'fantastiques' bien plus remarquables.<br>un film d'anticipation, une fable... à vous de voir.
C'est bien simple, j'ai eu la sensation que le film durait 4 jours. 4 jours d'un ennui incommensurable. J'ai vu plus de suspens et de maitrise dans les Screen Tests de Warhol que dans ce film de Jeff Nichols.
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<br>Pourquoi être resté jusqu'au bout, me direz-vous ? Parce que je pensais sincèrement que le réalisateur avait un message plus tordu à nous proposer que le 1er degré évident du film. Qu'il y avait 'autre chose' qui allait nous donner de nouvelles perspectives. Effectivement, la fin confirme que son coté tordu, c'est se foutre ouvertement de la gueule du spectateur en lui proposant l'expérience du rien. Pas d'intrigue, pas de message, pas d'esthétique, et pas d'idée. Bravo, à ce stade, ça relève de l'exploit. C'est peut-etre pour cela qu'il a remporté tant de notes élogieuses dans la presse, puisque chacun peut y voir ce qu'il veut et partir dans une frénétique masturbation cérébrale. Un peu comme un critique d'art capable de lancer une thèse de 2'000 pages sur un monochrome blanc.… Voir plus
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