Afin de sortir sa petite famille de la monotonie des vacances devenues une corvée pour sa femme Debbie et leurs deux fils, Rusty Griswold décide d’organiser un road trip vers Walley World, le plus grand parc d’attraction du pays qu’il a lui-même visité enfant avec ses parents. Mais le voyage de 4000 kilomètres plein de surprises va se transformer en traversée de l’enfer pour les Griswold…

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La bêtise a parfois du bon. La preuve avec Vive les vacances, prototype de la comédie estivale parfaitement stupide et irrésistible. Nouvelle entrée dans la franchise des National Lampoon's Vacation, qui a connu quatre suites après le succès de Bonjour les vacances en 1984, cette suite sous forme de reboot ressemble à un tour dans un manège : on s’assoit confortablement dans le fauteuil, on attend le premier looping comique, la prochaine chute explosive, on reprend sa respiration dans les phases calmes et on apprécie le voyage dès lors qu’il a accompli sa simple mission. Concocté par John Francis Daley et Jonathan M. Goldstein, scénaristes de Comment tuer son Boss ? qui passent pour la première fois derrière la caméra, Vive les vacances offre une aventure drôle, cocasse, bien rythmée, avec un goût certain pour l’humour absurde et extrême, qui donne lieu à des séquences déjà cultes. Dans le genre, c’est mille fois mieux que le médiocre Ted 2, grâce à un timing comique d’une efficacité redoutable et un duo d’acteurs (Ed Helms et Christina Applegate) assez rares en haut de l’affiche pour donner envie de les suivre.