La tour sombre Etats-Unis 2017 – 95min.

Critique du film

La tour sombre

Critique du film: Geoffrey Crété

Hanté par des rêves où il voit deux hommes s’affronter près d’une immense tour noire, Jake Chambers est convaincu qu’un grave danger menace le monde. Lorsqu’il découvre un passage magique vers un autre univers, il comprend que ses rêves étaient des visions : située au centre de multiples univers, la Tour Sombre protège tous les mondes. Jake rencontre alors le Pistolero, un homme solitaire et assoiffé de vengeance, qui pourchasse le mystérieux homme en noir, lequel cherche à détruire la Tour…

Adapter Stephen King n’est pas chose aisée. Parmi les très nombreuses tentatives, il y a quelques films cultes bien connus, mais quantité de déceptions, de ratages, de navets. La Tour Sombre sera de cette dernière catégorie : d’une platitude ahurissante, d’une mollesse embarrassante, d’une vacuité incroyable, le film de Nicolaj Arcel est une catastrophe. Impossible d’être emporté, émerveillé, secoué, ou même intéressé par cette vague histoire de fin du monde qui manque cruellement d’imagination et d’idées. Idris Elba et Matthew McConaughey ont beau être de solides acteurs, ils errent ici dans un scénario creux, qui ne raconte rien et s’efforce de masquer le vide par une suite de décors peu inspirés, assemblés sans réellement faire sens. Celui qui a lu les livres de Stephen King ne pourra que s’étouffer de rire puis de détresse face à cette réécriture absurde, qui ne tire absolument rien de l’univers et se contente de reprendre quelques motifs pour un blockbuster sans âme. Celui qui viendra chercher un spectacle digne de ce nom ne pourra que bâiller face à 90 laborieuses minutes, qui n’offrent aucune image saisissante ni scène d’action convaincante. La Tour Sombre s’annonce d’ores et déjà comme l’un des pires films de 2017.

05.06.2024

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