Inherent Vice Etats-Unis 2014 – 148min.
Critique du film
Inherent Vice
Los Angeles, 1970. Détective privé et hippie noyé dans ses nuages d’herbe, Doc Sportello reçoit la visite inattendue de son ex-petite amie Shasta : devenue la maîtresse d’un riche homme d’affaires, elle s’inquiète du plan préparé par sa femme et son amant pour s’en débarrasser. Sportello accepte de mener l’enquête. Mais la disparition de Shasta et l’homme en question, le meurtre d’un garde du corps, l’arrivée de la police et du FBI dans l’équation ainsi que la découverte d’un puissant cartel de drogues vont lui compliquer la tâche…
Au fil des années, le cinéma de Paul Thomas Anderson a gagné en complexité ce qu’il a perdu en lisibilité. Depuis la bulle pop Punch-Drunk Love, le réalisateur de Boogie Nights et Magnolia a ainsi opéré un virage spectaculaire avec les sombres There Will Be Blood puis The Master, qui témoignent de son fascinant désir de repousser les limites du cinéma narratif. Malgré sa légèreté apparente, l’adaptation du roman de Thomas Pynchon poursuit cette quête : film-trip vertigineux de 2h30, qui embourbe son spectateur comme son héros dans une enquête à la fois flippante et absurde, Inherent Vice est un nouvel objet inclassable, arrogant et dangereux, conçu pour toucher une partie du cerveau d’ordinaire épargnée par le cinéma hollywoodien. Face au génial Joaquin Phoenix, la nouvelle venue Katherine Waterston ballade sa moue et son charisme dévastateur, comme un phare allumé dans ce nuage démentiel où évolue le spectateur.
Votre note
Commentaires
Dialogues et rapports humains peu réaliste, trame narrative un peu confuse, personnages et tirades qui se veulent sans doute drôles... J'ai trouvé branchouille et carrément ennuyeux par moment, tellement on s'y perd. Bof.
bof, decue, pourtant j'adore Joaquin Phenix, mais la ca suffit pas. dommage.
Fabuleusement génial au niveau des dialogues et surtout d'un bon Phoenix... mais tellement complexe que j'ai rien compris... j'aurais pas dû tenter la VO un soir de semaine, peut-être. Dommage pourtant car je pense que la version doublée doit nettement moins bien donner.
Un bon goût de Big Lebowsky… Voir plus
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