Un coiffeur italo-américain du New Jersey crée bientôt un groupe dans lequel il chante.

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New Jersey, années 60. Coiffeur le jour et gangster la nuit auprès de son ami d’enfance Tommy, Frankie Castelluccio rêve d’une carrière musicale. Doté d’une voix extraordinaire qu’il exerce chaque soir dans un club du quartier, il va devenir Frankie Valli, leader du groupe mythique The Four Seasons, formé avec d’autres rêveurs issus d’un milieu modeste. Mais comme tout rêve, cette ascension fulgurante aura un prix...

Dès les premières images, où un comédien s’adresse à la caméra avec un accent italien pour nous embarquer dans la vie de gangster new-yorkaise, la comparaison avec Martin Scorsese semble inévitable. Jusqu’aux rôles de Christopher Walken, Vincent Piazza et Renée Marino, Jersey Boys ressemble à une mauvaise parodie des Affranchis, avec des séquences musicales à la place des échanges de balles. Après le dispensable J. Edgar, Clint Eastwood confirme donc son âge avec ce film plus que mineur, sans aucune envergure ni émotion, qui ne donne qu’une envie : revoir Dirty Dancing, bercé par la musique des Four Seasons, et bien moins naïf en comparaison.