Créteil, banlieue parisienne. Au lycée Léon Blum, une classe de seconde très turbulente terrasse ses professeurs, incapables d’enseigner et aiguiller ces élèves en difficulté. A l’exception d’Anne Gueguen, professeur d’histoire et professeur principale. Pour redonner confiance aux adolescents condamnés par avance par le système, elle leur propose de participer au concours national de la résistance et de la déportation. Un projet ambitieux qui va bouleverser leur vision du monde, et des autres.

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A l’origine, il y a Ahmed Dramé, rêveur de 21 ans qui décide, après avoir remporté en 2009 le prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation, d’écrire un scénario sur cette expérience marquante. Il contacte ainsi la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar qui, charmée par l’idée, décide de co-écrire avec lui. Que le scénariste soit aussi l’un des comédiens principaux achève cette belle revanche sous forme de success-story, en total accord avec cette tendre histoire. Qu’importe la naïveté, la simplicité, le manichéisme, Les Héritiers touche droit au cœur grâce à la simple noblesse de son propos. A la tête d’une troupe de jeunes et vifs comédiens, Ariane Ascaride, loin des mondes habituels de Robert Guédiguian, se révèle particulièrement convaincante, et contrebalance ainsi les faiblesses d’un film téléphoné.