Aux quatre coins du monde, de jeunes garçons et filles se lancent un défi : aller au bout de leur rêve, de leur passion et réussir l’épreuve qui va bouleverser leur vie. Albert Gonezlez Monteagudo, 11 ans, se prépare à un match de boxe important à Cuba. Nidhi Jha, 16 ans, travaille dur pour intégrer une prestigieuse école d’ingénierie en Inde, réservée aux étudiants défavorisés. Deegii Batjargal, 11 ans, s’entraîne pour réussir son audition pour la plus grande école de contorsionniste de Mongolie. Tom Ssekabira, 19 ans, rêve de devenir ranger en Ouganda et s’apprête à passer l’examen final. Ensemble, ils vont vivre une journée unique celle de toute les espérances.

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Sur le chemin de l’école, succès surprise de 2013, suivait quatre enfants qui faisaient des kilomètres de marche dans des conditions parfois extrêmes pour aller à l’école, en Afrique, en Inde et en Amérique du Sud. Le Grand Jour suit quatre enfants prêts à tout pour réussir un examen et réaliser un rêve, en Afrique, en Asie et en Inde. Certains pourraient voir une part de cynisme dans la démarche du réalisateur Pascal Plisson, qui adapte sa formule de documentaire optimiste sur l’éducation et les futurs citoyens du monde, mais ce serait faire preuve de mauvaise foi tant le film respire la sincérité, la tendresse et l’admiration. Des sentiments néanmoins abîmés par une désagréable impression d’artificialité, qui interroge sur les méthodes de Plisson pour filmer et recadrer le réel. Sans compter que Le Grand Jour semble survoler ses protagonistes, ne leur offrant que trop rarement la parole pour leur permettre de totalement exister à l’écran.