En décembre, à la veille des fêtes, deux brigands amateurs se déguisent en père Noël pour cambrioler un grand magasin. L'un d'eux, Sam, se retrouve coincé par des enfants et doit leur raconter une histoire. Ce sera celle d'Aladin, mais dans une version plus rock'n'roll que l'originale… On oublie Jasmine, on oublie le bon vieux génie, on fait fi des Milles et Une Nuits et on se laisse emporter au cœur de Bagdad.

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Kev Adams est à l’affiche d’une des comédies françaises les plus attendues de cette fin d’année, Les nouvelles aventures d’Aladin réalisé par Arthur Benzaquen. Ce jeune trublion de 24 ans est devenu en seulement cinq ans l’idole de toute une génération. Il a su passer du petit écran (la série Soda) à la scène avec son Young Man Show, aux salles obscures (Les profs 1 et 2) avec une facilité déconcertante. Mais le pari est-il réussi avec cette énième adaptation du célèbre conte des Mille et Une Nuits ? Malheureusement pas. Au mieux, on pourra comparer ce film à Astérix et Obélix : mission Cléopâtre. Voici un film bourré d’anachronismes et rempli d’incohérences que les blagues à foison ne permettent pas d’oublier. Les nouvelles aventures d’Aladin est un film à sketchs qui tient sur la durée grâce à ses clins d’œil, jeux de mots, et références aux répliques mythiques du septième art. Force est d’admettre que l’utilisation d’un langage anachronique en plein cœur de la Mésopotamie, berceau des civilisations, prête à sourire dès les premières minutes du film, mais cela ne dure qu’un temps. Le script est malheureusement trop léger et manque de liant, malgré un casting qui réunit des valeurs sûres de l'humour français, jeunes et moins jeunes, dont Michel Blanc, Jean-Paul Rouve, Audrey Lamy et Eric Judor.