New York, 1926. L’Anglais Norbert Dragonneau débarque à New York au terme d'un périple à travers le monde : il a répertorié un bestiaire extraordinaire de créatures incroyables, considérées comme dangereuses mais qu’il souhaite protéger à tout prix. Mais dès son arrivée, il cause une petite catastrophe et laisse s’échapper ses animaux fantastiques dans les rues de la métropole. Arrêté par Porpentina Goldstein pour avoir enfreint les lois de la magie du MACUSA (Congrès Magique des États-Unis d'Amérique), il va devoir l’aider à arrêter une mystérieuse créature qui sème le chaos dans New York…

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Il aura fallu cinq ans au studio Warner pour trouver un moyen de relancer la franchise Harry Potter, qui a amassé près de huit milliards en huit films. D’un dictionnaire des animaux de la mythologie, J.K. Rowling tire donc une nouvelle histoire, avec de nouveaux héros, située cette fois en Amérique. Il n’en faudra pas plus pour séduire les foules et les fans, alors même que le résultat laisse sérieusement à désirer : bien moins amusant et efficace dans sa capacité à immerger dans son univers, Les Animaux fantastiques manque de personnages forts - Eddie Redmayne et Katherine Waterston, aussi bons puissent-ils être ailleurs, sont ici peu enthousiasmants. Et malgré la tonne d’effets spéciaux à l’écran, la magie reste étonnamment discrète tant le film peine à poser les bases d’un nouveau monde à la hauteur de la série originale, avec 2h13 construites autour d’une intrigue peu solide. Reste à savoir si le public suivra, puisque le studio a d’ores et déjà annoncé quatre suites.