Loin d’une Terre surpeuplée, le vaisseau Avalon emmène 5000 passagers vers Homestead II, une planète lointaine à coloniser. Mais suite à une collision avec un astéroïde, qui cause de nombreux dommages, Jim Preston est tiré de son sommeil artificiel 90 ans avant son réveil programmé. Seul à bord de cet immense vaisseau, à contempler sa mort inévitable avant d'arriver à destination, il décide de réveiller une autre passagère : Aurora, dont il est peu à peu tombé amoureux en la voyant et en découvrant sa vie. Une décision lourde de conséquences, d’autant que les dommages causés à Avalon sont bien plus graves qu’il ne le soupçonne…

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Passengers ressemble à une pure équation de studio hollywoodien : réunir les superstars Chris Pratt et Jennifer Lawrence dans une histoire d’amour, mais aussi un film d’action et de science-fiction puisque toute l’histoire se déroule dans un vaisseau spatial qui fournira quelques séquences visuellement ébouriffantes (une sortie dans l'espace, une piscine étonnante). Et comme tout bon film de studio, Passengers est un produit clinquant qui sonne creux. Deux heures principalement axées sur une histoire d’amour à la fois niaise et douteuse (Aurora victime de l’obsession pseudo-pure de Jim), puis une dernière ligne droite très artificielle avec son lot d’explosions, d’effets spéciaux et de moments héroïques. Absolument rien de notable ou désagréable dans cette entreprise, qui se consomme et s’oublie aussi vite.