The Neon Demon Danemark, France, Etats-Unis 2016 – 117min.
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Commentaires
Film visuellement magnifique accompagné d'une bande sonore tout aussi belle. Film déconcertant de la part d'un réalisateur bien barré - voir Bronson et Van halla rising - et c'est ça qui vaut le détour chez lui dans ses films. Par contre, bien que l'aspect violent ne me dérange pas complètement, le côté trop dark et trash/vulgaire ne me plait pas dans ce film (en général non plus d'ailleurs) et n'était pas du tout nécessaire. Dommage, vraiment dommage… Voir plus
Membre supprimé.
Rédigé il y a 8 ans
Je dois dire que j'ai été secoué comme rarement dans ma vie de cinefile!
Je n'ai qu'un seul mot pour exprimer mon ressenti et ce mot est pour moi :un énorme uppercut au coeur et aux sens ainsi qu'un sentiment vraiment glaçant ,digne des plus grands films d'épouvante .
Il ne vous la he plus une fois embarqués dans cette histoire machiavélique et hypnotisante .
Une pure merveille qui ravira les cinefile à high-tech ainsi que les autres .
Bravo mr Refn??????????????????????et quel casting hallucinant ,vraiment incroyable d'intelligence ,de nuances ,de fureur ,immenses actrices et acteurs ,BRAVO!!!!!!!!… Voir plus
Il était une fois à Los Angeles une frêle jeune fille à la beauté stupéfiante. L’espoir de Jesse, orpheline de province débarquée dans la grande ville, est de percer et de réussir dans le mannequinat. Attirant tous les regards, elle va susciter les convoitises et aiguiser les appétits.
Sur un divan baroque d’un gris métallisé s’étend le corps désarticulé de Jesse. Fossettes pailletées, paupières maquillées, ses yeux globuleux sont figés. Le bleu brillant de sa robe est maculé d’un rouge noirci. Sa gorge est tranchée. Un halogène puissant éclaire la scène, troublé par le crépitement lent, mais régulier, d’un flash. Un photographe, l’attention attisée, immortalise l’ensemble. Bienvenue dans l’univers impitoyable de la mode tel que le décrit le réalisateur danois. Un rêve cauchemardesque où un regard, le plus souvent masculin, peut faire d’un corps une viande ou une déesse. Un paradis au goût d’enfer où la femme affamée est une louve pour la femme. D’un réalisme documenté d’abord, son approche glisse progressivement dans le conte horrifique. Telle une Alice égarée, la virginale Jesse traverse le miroir aux alouettes dont les brisures saillantes l’écorchent et la saignent. Vanité, orgueil et jalousie parsèment le chemin de la belle endormie qui risque alors de ne jamais se réveiller. La signature esthétique de NWR, comme elle apparaît dorénavant, décrit bien le glacial et le glaçant de cet empire vampirisant à travers un éclairage néon aux couleurs froides, des noirs inquiétants et des pulsations musicales. Teintée d’ironie et d’élans pervers, sa réflexion sur la beauté ne manque pas d’attraits, mais vaine, elle n’opère aucun renversement final. Son style chic et choc, mêlé de trique et toc, n’atteint pas le trouble obsessionnel compulsif de son modèle « lynchien » au point d’opter parfois pour des facilités provocantes qui nous laissent sur notre… faim.
7/10
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cinefilik.wordpress.com… Voir plus
Frustrant et rageant.
La première partie du film est somptueuse, dépeignant une froide cruauté, celle d'un milieu dans laquelle on perçoit qu'une ingénue peut rapidement s'y fourvoyer, et s'y perdre corps et âme. Mais elle est étrangement complexe et fascinante, cette naïade, magistralement incarnée par Elle Fanning qui décidément, est magnétique dans tous ses rôles (mais plus encore dans celui-ci).
Le cadre est dressé, les présentations faites, on est happé par l'univers, l'esthétique est magistrale (pas étonnant quand on connait le réalisateur), et le traitement poétique beau, lucide et poignant. Fond et forme s'entrelace en un acte d'amour. Il y a même de nombreuses références au cinéma de Lynch, fort bien amenées.
Et alors ?
Et bien, ça part complètement en vrille aussitôt après le défilé. C'est comme si vous assistiez au spectacle gênant d'un adolescent déniaisé depuis peu et complètement bourré qui tente de montrer à sa nouvelle partenaire toute l'étendue de son talent au plumard, et qui finit par lui vomir dessus en plein coït. Ni plus ni moins.
Refn veut prouver qu'il est un artiste en démolissant son sujet qu'il avait si bien construit, en jouant la carte de l'abscons et du mauvais goût. Car même la qualité visuelle s'y perd. On ressort de là avec le sentiment d'avoir été dupé. Et ça fait bien ch...… Voir plus
Fascinant, envoûtant.... La séquence du défilé est littéralement à couper le souffle. La musique de Cliff Martinez comme toujours parfaite. Elle Fanning somptueuse. La photo magnifique. Et même le générique de fin, pour une fois dans un film, est absolument superbe.
Ceux qui n'apprécient pas le cinéma de NWR vont détester The Neon Demon. Les autres, j'espère, vont le voir comme son oeuvre la plus aboutie jusqu'à aujourd'hui. Du grand cinéma. Magique, magnifique.… Voir plus
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