Marie-Francine Belgique, France 2017 – 95min.
Critique du film
Marie-Francine
Quittée par son mari, licenciée de son poste de chercheuse, Marie-Francine, 50 ans, retourne vivre chez ses parents. Pour cette femme introvertie, le choc est rude : elle dormira sur le canapé-lit du salon, et devra écouter les conseils de son père et sa mère. Elle se retrouve ainsi à gérer une petite boutique de cigarettes électroniques, essayant tant bien que mal de reprendre sa vie en main. Sa rencontre avec Miguel, chef dans un restaurant du quartier à la vie également compliquée, va lui apporter tout ce dont elle avait besoin...
Valérie Lemercier avait mal vécu la sortie de 100% cachemire, sa quatrième réalisation après le succès de Palais Royal ! en 2005 : elle n’avait pas écouté son cœur, et avait laissé le film lui échapper. Marie-Francine était donc attendu comme son joker, capable de marquer son retour. Sauf que cette histoire de quinqua qui retourne vivre malgré elle chez ses parents (qui ressemble beaucoup à Retour chez ma mère avec Alexandra Lamy : c’est dans l’air du temps) ne fait que confirmer toutes les faiblesses et limites de son univers. Il manque une vraie unité à ce cirque très timoré et tiède, incapable d’assumer ses envies d’absurdité (Denis Podalydès travesti) ou de trouver le moindre rythme. Reste éventuellement un Patrick Timsit touchant et sobre, qui apporte un peu de tendresse à cette comédie sinon très molle, et donc plus que dispensable. Le charme de Valérie Lemercier a ses limites, et elles sont évidentes à l’écran.
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