La promesse de l'aube France 2017 – 131min.
Critique du film
La promesse de l'aube
De son enfance difficile en Pologne en passant par son adolescence sous le soleil de Nice, jusqu’à ses exploits d’aviateur en Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale… Romain Gary a vécu une vie extraordinaire. Mais cet acharnement à vivre mille vies, à devenir un grand homme et un écrivain célèbre, c’est à Nina, sa mère, qu’il le doit.
Ecrit en 1960, La Promesse de l’aube de Romain Gary, déjà adapté au cinéma en 1970 par Jules Dassin, revient sur grand écran sous le contrôle d’Eric Barbier à la réalisation et porté par Pierre Niney et Charlotte Gainsbourg dans les deux rôles principaux. Avec les nombreux repoussements de sa date de sortie, cette nouvelle adaptation ne présageait pas forcément du meilleur. Et pourtant, La Promesse de l’aube est plutôt une très belle surprise.
Tout d’abord parce qu’il conte les aventures extraordinaires de l’écrivain aux mille vies. Ses études parisiennes, sa participation à la Seconde Guerre mondiale, ses exploits au Royaume-Uni et en Afrique… les images de La Promesse de l’aube impressionnent souvent et prennent une véritable ampleur grâce à l’interprétation d’un Pierre Niney possédé. Cependant, La Promesse de l’aube, plus qu’un superbe récit d’aventure, est surtout une jolie histoire d’amour entre une mère et son fils. Une véritable ode à l’amour inconditionnel et fusionnel que la mère de Gary, incarnée par une Charlotte Gainsbourg déterminée mais fragile, portait pour son jeune fils. Même si La Pormesse de l'aube manque parfois un peu de rythme et s'avère un peu trop long, l'aventure et l'amour prennent donc le dessus et émeuvent durablement.
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Commentaires
Une opinion plus nuancée. Ou est le père ? D'après le livre, Romain avait une relation forte avec ce père qu'il devait partager. Romain était il aussi "possédé"? Je suis plein de doute, et vais donc relire Romain Gary et une biographie qui me remettra les idées en place!
Les anges gardiens
Mexique, les années 1960: Romain Gary est sur le point de terminer son autobiographie mais un manque d'inspiration lui fait défaut au plus mauvais moment. Il se remémore alors le souvenir de sa mère Nina et la relation fusionnelle qu'il entretenait avec cette femme qui scellera son destin en grande partie.
Le plus célèbre livre de Gary, le plus important aussi, nous est donc proposé. Il fallait garder la qualité littéraire tout en proposant un regard quelque peu critique sur ce lien mère-fils. Mission remplie.
Le ton s'avère assez satirique (Nina est vraiment ciblée) sur la première heure, a tel point que quiconque n'aurait lu le livre serait en droit de se poser quelques questions. Mais l'impression ressentie à la lecture est reconduite et le destin de l'auteur doublement Nobelise est fort bien retranscrit.
Charlotte Gainsbourg incarnant Nina: ce choix pouvait quelque peu surprendre, vu les origines de chacune. Mais il s'avère judicieux tant l'actrice est exceptionnelle. Pierre Niney est également juste et particulièrement touchant sur les séquences africaines, si primordiales pour l'écrivain.
L'importance du hasard dans la vie de Gary est également illustré, notamment l'épisode d'une lettre maternelle dont la lecture influencera le destin de l'auteur des cerfs-volants.
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Dernière modification il y a 6 ans
Magnifique film. Casting interprétations le tout est superbe. Cet amour inconditionnel d'une mère pour son fils est à la fois magnifique et tragique! Il faut absolument voir ce film. (G-281217)
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