Elvis Australie, Etats-Unis 2021 – 159min.
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Commentaires
Difficile de résumé même en 159 minutes la vie du King... Austin Butler est je dirai pas mal....dans l'ensemble, avec une gestuelle quasi parfaite, mais ce qui me dérange c'est le manque de ressemblance. Après, tout tourne autour du colonel Parker, ce "magouilleur" qui a pleinement profité d'Elvis et des sommes astronomiques qu'il a gagné sur le dos de son poulain pour assouvir son addiction au jeu. Toutes les chansons sont entrecoupées, le film va très très vite. Beaucoup de choses ont été oubliées.... et d'autres sont effleurées. J'ajoute encore que la voix française est désagréable. Tom Hanks est parfait dans son interprétation. Bref, ce n'est pas un grand film... (G-01.07.22)… Voir plus
3.5: Parker ne perd jamais
1957: le colonel Parker découvre un jeune chanteur prénommé Elvis et va en faire son poulain et son jouet: lui offrir gloire et fortune mais à un prix élevé sous sa forme juridique et législative. Mais la légende sera ancrée et les fans en furie présentes.
Le voici donc ce retour de Luhrmann qui après Gatsby s’attaque à une sacrée légende musicale. On pouvait s’attendre à une virtuosité digne de son Romeo et Juliette. Presque ça.
Les notes de Richard Strauss en ouverture appellent à parler d’un nouveau Dieu, tout d’abord impresario. Son visage change par la première performance musicale du futur King et une rencontre qui va changer deux destins.
La durée annoncée de deux heures 30, si comme moi, vous ne connaissiez Elvis que par la musique et les scandales l’entourant, pouvait constituer un bémol. Il s’avère vérifié par un étrange montage niveau chronologie avec certains retours dans le futur ou le passé pouvant interroger. Il s’avérera finalement logique de par l’issue du destin de notre duo.
Ne jamais perdre est l’adage favori de Parker et le film parle presque plus de son management que de la carrière d’Elvis. Du moins sur sa première moitié. La musique reprendra ses droits sur la seconde moitié et notamment une surréaliste séquence musicale où parfois se produire en n’étant pas dans son état normal peut marquer des esprits et forger une légende.
Austin Butler est parfait dans sa gestuelle et les tiques du King sont très bien représentés. Mais c’est bien Tom Hanks qui une nouvelle fois impressionne, parvenant à nous faire ressentir le même sentiment envers Parker.
Ajoutez-y une formidable partition musicale et une marquante séquence politique qui en ces temps de conflit ukrainien interpelle et vous obtiendrez un cocktail qui se laisse tout à fait voir.… Voir plus
Un coup de poing ! Baz Luhrmann se propose de nous faire vivre, en 2022, le choc tectonique qu’a pu provoquer Elvis dans l’Amérique conservatrice des années 50…un garçon qui explose de sensualité et d’inspiration libre, imbibé de culture gospel, de transe,le corps comme possédé d’une vibration venue d’ailleurs … cet « ailleurs » musical qu’il a absorbé de tout son être. Il arrive sur scène avec tout cela, se met à l’épreuve du racisme et de la bienséance ambiante. Les femmes hurlent, veulent le « manger cru », selon le commentaire de son futur agent, le Colonel Parker. Ce « choc », que nous ne pourrions plus vivre aujourd’hui, Luhrmann nous permet de le
ressentir à coup d’effets sonores et visuels et grâce à une mise en scène démentielle et jouissive. Les deux scènes d’ouverture nous mettent K.O. : la transe du gospel, puis la 1ere apparition sur scène. Détail d’importance: des les 1eres minutes, le bassiste du groupe lance à Elvis, « bouge, les filles aiment quand tu bouges ». Un destin vient d’être tracé…… Voir plus
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