The Northman Islande, Irlande, Royaume-Uni, Etats-Unis 2022 – 137min.

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48 Avis des internautes

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 2 ans

“GladiaThor”

Sous les yeux effarés de son fils Amleth, le roi scandinave est assassiné par son propre frère. Seule la soif de vengeance élèvera le jeune fugitif.

Il ne fait pas bon vivre parmi les Vikings. Conquêtes inextinguibles, esclavagisme, sacrifices humains. Dans ce monde de brutes qui pue la boue, le fiel et la sueur, on brûle les enfants et achève bien les chevaux. Les seules larmes qui coulent sont des larmes de sang. Et lorsque l’on joue au baseball, c’est la tête de l’adversaire qui est visée, sans risque d’être sifflé.

Dans cet univers bestial, où l’homme est un loup pour l’homme, Robert Eggers retrouve son goût prononcé pour la noirceur et le fantastique. Un cinéma qui rappelle l’ultraviolence de Mel Gibson et l’horrifique païen d’Ari Aster. Se devine aussi l’envie d’atteindre l’épique du gladiateur de maître Scott, mais sans jamais y parvenir. Au mieux, le film frôle l’imagerie volcanique du Seigneur des anneaux, quand au pire il sombre dans le kitsch bodybuildé des 300 péchés de Zack Snyder.

La volonté affichée d’une reconstitution réaliste dans un clair-obscur séduisant demeure louable, mais les nombreux augures hallucinés décrédibilisent l’ensemble. Les plans-séquences impressionnent tout en ralentissant l’action. Quant à la poésie de Shakespeare qui s’inspirera aussi de cette mythologie nordique, elle laisse place à une platitude dialoguée dans un magma de borborygmes. Manquant de chair, les personnages archétypiques retournent à l’instinct primaire. Dans ces ténèbres où danse encore Björk, muse et sorcière, il manque comme un phare capable de briller et de susciter une émotion sincère.

(5/10)Voir plus

Dernière modification il y a 2 ans


vincenzobino

il y a 2 ans

La métamorphose pour rien
Enfant, Ahmlet est témoin de la mort de son père Horwendil, le roi, par son oncle Heimir qui s’octroie le trône et donne l’ordre de le tuer. Méfait croyant résolu, il l’oublie mais pas Ahmlet qui trouve motif à vengeance et espère également sauver sa mère Gudrun. L’aide de la futée Olga ne saurait être de refus.
Le voici ce retour de Eggers avec cette apparente réécriture Shakespearienne. Après 5 semaines d’absence cinéma, les retrouvailles semblaient toutes indiquées. Elles s’avèrent fructueuses.
Le style Eggers sauvage et beau à la fois semblait tout indiqué pour ce projet fou: mêler ce classique et le confronter à une récente série avec dragons. Ici pas d’animaux fantastiques mais des vols spectaculaires d’oiseaux et une ruse de renard qui mélangés, nous offrent un cocktail pourtant pas tout clair quand on observe l’enfant d’un œil protecteur et moqueur à la fois.
Mais l’adulte force le respect et ce, quand la famille s’avère être trouble-fête.
Remarquablement filmé et orchestré, avec un casting incroyable dont Defoe méconnaissable et Anna Taylor-Joy à nouveau grandiose, cette expérience destinée aux fans de l’heroic fantasy et Game of Thrones à la fois vous ravira, avec notamment une issue logique... mais néanmoins bien orchestrée.
A recommanderVoir plus

Dernière modification il y a 2 ans


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