'C'est con l'amour. C'est une question de pouvoir.

Un mec qu'on aime vraiment assez pour être fidèle,

il ne vous baise plus. Quand on les trompe, ils vous

baisent, c'est simple. Ce n'est pas qu'ils devinent qu'on

les trompe, c'est qu'ils comprennent qu'on leur échappe.'

Le film pour lequel personne n'était préparé est «Rornance» de Catherine Breillat, dont l'œuvre faisait l'objet d'une rétrospective complète à Rotterdam. Breillat - plus connue en Angleterre pour son film 36 «fillette» - s'est spécialisée depuis le milieu des années 1970 dans des portraits de la se:cualité féminine. Mais ici elle s'est surpassée. C'est le film d'auteur le plus explicite jamais fait sur la sexualité - film qui va même plus loin que le film d'Oshima «L'Empire des sens», un film que Breillat aime beaucoup.

«Rornance» reprend les conventions du film pornographique, le générique est projeté avec un grand 'X', comme un défi aux spect:ateurs. Marie (Caroline Ducey) est une jeune institutrice qui aime Paul, son petit ami au physique de top-modèle. Mais il ne veut pas coucher avec elle; elle a donc une aven ture avec Paolo, interprété par la star italienne du porno Rocco Siffredi. Elle a ensuite une aventure avec son proviseur, qui est un spécialiste des pra tiques sado-maso et qui philosophe abondamment sur le sexe. [Pressetext]

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