La Planète des singes: Le nouveau Royaume Etats-Unis 2024 – 145min.

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23 Avis des internautes

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 3 jours

“Le roi des Kong”

César est mort avec pour héritage une suprématie simiesque. Des générations plus tard, le brave Noa se prépare à passer à l’âge adulte. Mais son clan dresseur d’aigles est décimé par les envoyés de Proximus, chef belliqueux qui cherche à mettre la patte sur une sauvageonne capable de lui ouvrir les portes d’un pouvoir immense.

La série se poursuit et saute dans le temps de liane en liane. La planète bleue est devenue verte, laissant le végétal dévorer l’urbain. Entrapercevoir ci et là le squelette de gratte-ciel, tronçons d’autoroute ou aéroport interpelle. Le barbare humain a régressé, vivant en troupeaux dans les cavernes et partageant le point d’eau des zèbres sous l’œil ému des chimpanzés. Le renversement a opéré pour le meilleur et pour le pire. Car le règne animal dit civilisé n’en est pas moins féroce. Nouvel empire romain, soif de puissance et de domination, interprétation orientée des évangiles, et violence intrinsèque. Une fois de plus, le singe descend de l’homme.

Ainsi, le contraste entre les espèces en est réduit, affaiblissant l’intérêt même de la confrontation. La plupart des scènes n’engagent que des bêtes faisant du film un objet animé aux effets de qualité certes, mais à l’artifice trop marqué. Le rapprochement entre les êtres n’est pas toujours compréhensible, l’action forcée se dilue dans des décors numérisés et l’ensemble qui dure finit par lasser. Au bout de 145 minutes, la boucle est bouclée à moins que sous la pression hollywoodienne du tiroir-caisse l’on recommence l’histoire sans fin depuis le début.

(6/10)Voir plus

Dernière modification il y a 3 jours


georges511

il y a 15 jours

Voici une œuvre intemporelle et plus que d'actualité,malheureusement.
Elle nous renvoie à notre propre condition humaine.
Un miroir en quelque sorte .
D'un côté nous avons une société qui ne demande qu'à prospérer et de l'autre nous avons l'envahisseur celui qui asservit pour mieux régner.

En gros ce qu'il se passe depuis des siècles entre le traffic d'animaux de toutes sortes et d'humains sans aucuns scrupukes.
J'y vous aussi un parallèle actuel avec ka guerre entre l'Ukraine et la Russie et ce qu'il se passe dans des pays Arabes et autres depuis des années et ce en toute impunité .

Une œuvre magistrale qui dépeint notre condition humaine sauvage,honteuse et sans aucuns scrupules.
Sauf que nous êtres humains avons soit disant la capacité de discernement,l'intelligence.
Je mets entre parenthèse ces 2 derniers mots,bien sûr.

Et pire que tout cela m'a fait penser à l'esclavage,l'asservissement

Enfin bref une œuvre qui raconte l'évolution des rapports entre humains et animaux.
CECI AU 21E SIÈCLE

L'homle est vraiment l'invention la plus belliqueuse et sans cœur que la terre n'ait jamais porté en son sein et cela ne s'arrange pas car nous n'apprenons pas malgré nos erreurs.Voir plus


vincenzobino

il y a 23 jours

3.75; Le pouvoir labyrinthique
300 ans sont passés depuis les événements de Suprématie : les singes sont toujours sur notre planète mais visiblement tout autant divisés : Proximus compte unir tous les peuples singes mais sous son autorité. Et cela la tribu descendante de Cesar dont Noa est le leader, ne l’accepte pas. Ce qui provoque une attaque de leur village. Toutefois une question persiste : les singes sont-ils seuls sur Terre ou reste-t-il une présence humaine?
La voici cette surprise du chef Jaffa : une nouvelle étape à la saga inspirée de Boulle, soit ici une liaison entre le passé de la prelogie et le futur du roman initial. Assez convaincante expérience.
L’annonce du film suscita tout d’abord un énorme scepticisme craignant soit une réécriture de l’œuvre initiale, soit et pire une nouvelle saga avec des dérivés tels ceux des années 1970 laborieux.
Il n’en est rien. Les vingt premières minutes très étranges et plutôt lentes nous font craindre une lente séance psychologique et moraliste sur le pouvoir par la force. Mais lorsque l’on est confronté à l’invasion de Noa et compagnie et subjugué par les magnifiques paysages et splendides effets visuels, l’intérêt monte crescendo et ne nous quittera pas avec notamment une autre race que la simiesque impliquée et un secret bien gardé.
Une forte nostalgie sur le premier film et la prélogie est également présente avec un nouveau voyage du premier acte et une continuité du second cité.
On regrettera peut-être l’issue brusque qui nous laissera sur notre faim en espérant un complément mais l’expérience se laisse tout à fait voir.Voir plus


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