3 choses à savoir sur «Terrifier», la saga horrifique en haut du box-office

Prodige des effets spéciaux nourri à l’horreur des années quatre-vingt, Damien Leone débute avec un court-métrage nommé «The 9th Circle» en 2008. Que de chemin parcouru par ce chantre du cinéma fait-main jusqu’à «Terrifier 3», qui secoue le box-office de cet automne. Retour en trois points sur cette saga pas comme les autres.

(Un article de Kilian Junker)

Art : le personnage séminal…

Art, voilà le nom de son mystérieux clown psychopathe qui s’inscrit dans la lignée du Pennywise de Stephen King. Et le réalisateur n’a de cesse de le convoquer : en deux courts et quatre longs, Leone taille sa mythologie grâce à un personnage complètement atypique. Mutique comme les tueurs des slashers à la sauce «Halloween» ou «Massacre à la tronçonneuse», Art transporte avec ses mimiques et sa stature un comique qui le rapprocherait d’un Chaplin démoniaque. Mi-froideur, mi-slapstick, étrange mélange pour un résultat explosif…

Le cinéma de A à Z

Pour tous les films de la saga «Terrifier», leur réalisateur Damien Leone tient tous les postes : réalisateur, scénariste, producteur, éditeur et aussi responsable des effets spéciaux. Un touche-à-tout passionné, mais surtout l’assurance de s’abstraire de toute censure ou de tout dictat mercantile. S’il a, à plusieurs reprises été, contacté par des studios – notamment après le succès du second volet – Leone continue de tenir son cap et ses budgets relativement restreints. Et ça paie : «Terrifier 2» n’a coûté que 250'000 $ pour un box-office estimé à près de 16 millions de dollars!

Génie des effets spéciaux

Si «All Hallows' Eve» et «Terrifier» (les deux premiers longs de la saga) sont indispensables pour satisfaire la collectionnite aiguë des plus férus cinéphiles d’horreur, l’image porte en elle le ridicule de son budget et le jeu d’acteur n’est pas toujours convaincant. Pourtant, dès ses débuts (et encore plus par la suite), Leone brille particulièrement dans un domaine : celui des effets spéciaux. Absolument sidérants – tant et si bien que le spectateur s’interroge parfois sur la faisabilité de certaines scènes – ils transforment chacun des films de cette saga en véritable spectacle où le gore est toujours poussé dans ses plus lointains retranchements.

Autant de raisons pour aller voir «Terrifier 3» en salles, qui devrait transformer votre soirée d’Halloween en cauchemar riche en tripaille.

Bande-annonce de «Terrifier 3»

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