Au cinéma: «Smile 2», sourire à la mort

Suite du film d'horreur choc de 2022, «Smile 2» ne fait pas dans la demi-mesure. Le long métrage regorge de scènes aussi grotesques que sanglantes et entraîne son héroïne dans une folie cinématographique implacable, le tout saupoudré d’un humour cynique.

(Une critique de Sarah Stutte adapté de l'allemand)

Alcoolique et dépendante à la drogue, la chanteuse Skye Riley (Naomi Scott) a mis à mal sa carrière avant que celle-ci n’est vraiment commencée. Heureusement, la jeune femme est enfin prête à entamer une grande tournée mondiale, après une cure de désintoxication réussie. Pour apaiser des douleurs récurrentes et se mettre à l’aise, elle décide de se procurer des médicaments. Mais lorsqu’elle rencontre son dealer, ce-dernier, un grand sourire aux lèvres, se suicide sous ses yeux.

Voilà deux ans que Parker Finn présentait son premier long métrage, «Smile». Succès dans les salles, le film avait marqué le public. Pour cette suite, le cinéaste américain dispose d’un budget plus important, grâce au soutien du studio Paramount. Une aide financière qui se ressent dans les visuels, avec un véritable jeux créatifs sur les cadrages et le montage tout le long du film.

Dès le début, un certain cynisme se fait sentir et revient ensuite à plusieurs reprises. Dans les premières minutes, nous retrouvons l’inspecteur de police Joel (Kyle Gallner), alors qu’il tente de briser la malédiction. Si la transition entre son personnage et celui de Riley manque quelque peu de cohérence, le public se retrouve scotché au siège dès que cette princesse pop, au style proche de Lady Gaga, prend les rênes de l’histoire.

Dans le rôle principal, Naomi Scott livre une performance convaincante, incarnant une jeune chanteuse toujours aux prises avec ses démons intérieurs. Et alors que le film ne lésine pas sur les scènes sanglantes, et les jumpscares bien dosés, le final réserve encore une dernière touche d’humour agréablement grinçant.

3,5/5★

Au cinéma depuis le 16 octobre

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Bande-annonce de «Smile 2»

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