Kritik24. Juni 2024

Critique de «La Famille Hennedricks», un road trip pour faire naître l’esprit de famille

Critique de «La Famille Hennedricks», un road trip pour faire naître l’esprit de famille
© 2024 Pathé Films AG

De et avec Laurence Arné, cette nouvelle comédie française, en salles dès le 26 juin, suit le road trip improbable, mais salvateur, d’une famille recomposée au bord de l’implosion.

(Un texte de Emma Raposo)

Pas facile tous les jours d’être une famille recomposée. Alors quand Henri (Ferdinand Redouloux), le fils de Justine (Laurence Arné), menace de quitter le domicile pour aller vivre chez son père, le sang de cette dernière ne fait qu’un tour. Sur un coup de tête, en plein milieu de la nuit, elle embarque son rejeton, son mari Ludo (Dany Boon), et son beau-fils Joseph (Jehan Renard) dans un vieux bus camping direction la côte atlantique. Un road trip improvisé, et chaotique, censé resserrer les liens, et faire naître l’esprit de famille. Contre toutes attentes, les protagonistes vont se rapprocher et créer une nouvelle complicité grâce à la musique. Le groupe « Les Hennedricks » est né.

«La Famille Hennedricks», un film de Laurence Arné. © 2024 Pathé Films AG

Premier long-métrage de Laurence Arné, qui coiffe également la casquette de scénariste, La Famille Hennedricks suit une famille sur le point d’imploser. La réalisatrice traite du sujet très actuel des familles recomposées, et des défis auxquels ces dernières sont confrontées. Si l’idée d’une famille dysfonctionnelle qui s’échappe le temps des vacances pour recoller les morceaux n’est pas nouvelle, Laurence Arné décide d’empoigner la thématique de façon décalée en entraînant ses personnages dans un road trip musical où chacun laisse sa créativité guider ses émotions. Grâce à la musique, entre une flûte de pan et un tambour, une cohésion naît. De la mère qui gère tout, au beau-père un peu farfelu, en passant par l’ado blasé et le beau-petit frère toujours présent, mais dont personne ne s’occupe vraiment, la famille doit trouver une nouvelle façon de fonctionner pour mieux s’apprécier.

Sur le papier, on aurait presque pu être séduit par La Famille Hennedricks. Le résultat, lui, est mitigé. On s’ennuie vite à force de voir la succession de galères dans laquelle se retrouve Justine, qui passe plus de temps à cuire ses coquillettes qu’à profiter d’un moment d’évasion avec les siens. Fauchée, la cheffe de famille collectionne les infractions pour pouvoir payer l’essence ou la nourriture. Si bien que par moments, on perd de vue le cœur du sujet pour assister aux péripéties, plus lassantes que drôles, de la mère courage. Une comédie un rien monotone, qui manque de piquant, d’élans comiques, et d’identité. Une énième comédie française vite vue, vite oubliée.

2,5/5 ★

Au cinéma le 26 juin.

Plus d'informations sur «La Famille Hennedricks»

Bande-annonce de «La Famille Hennedricks»

A lire aussi sur Cineman:

Ist dieser Artikel lesenswert?


Kommentare 0

Sie müssen sich zuerst einloggen um Kommentare zu verfassen.

Login & Registrierung