News27. Mai 2022 Theo Metais
3 bonnes raisons de regarder la saison 4 de «Stranger Things» sur Netflix
Les enfants ont bien grandi ! L’occasion de faire le point sur l’Upside Down, Hopper, les pouvoirs d’Eleven, d’inviter pléthore de nouveaux personnages et de saupoudrer le tout d’une horreur bien sentie ! Voici quelques bonnes raisons (non exhaustives) de regarder la très belle saison 4 de «Stranger Things» sur Netflix.
(Un article qui contient quelques révélations sur la série, mais aucun spoil majeur)
1 - De l’horreur entre Stephen King et Lovecraft
Si en surface «Stranger Things» a toujours volé le cœur mélancolique des fans des années 80, la création des frères Duffer n’a jamais été avare de visuels dantesques et horrifiques. Rappelons-nous un Will bien visqueux dans l’Upside Down ou encore le sort réservé à Dacre Montgomery (aka Billy) en 2019. Et voilà que les frères Duffer ouvrent à nouveau les placards de la culture pop pour nous en mettre plein la vue.
En introduisant l’histoire d’un soi-disant tueur en série du nom de Victor Creel (sur lequel nous ne ferons aucune révélation ici), bientôt les deux frangins dévoilent un démon sans commune mesure, où les souvenirs d’«Alien» se mêlent à «Freddy's Nightmares, a Nightmare on Elm Street» (on a même croisé Robert Englund) et aux tentures victoriennes du manoir de Stephen King et de son œuvre. Aux portes d'un imaginaire emprunté à l'écrivain H. P. Lovecraft, cette saison est un hommage gargantuesque et inconditionnel aux plus belles œuvres fantastiques et horrifiques. Ouvrez l’œil !
2 - Geek un jour, geek toujours
Eleven fait son lycée en Californie et vit des moments terribles depuis la disparition de ses pouvoirs. Mike, Dustin et Lucas sont restés auprès de leurs familles à Hawkins. Alors qu'ils s'intègrent, non sans peine, à ce nouvel environnement, le trio trouve refuge auprès du «Hellfire Club». Historiquement un club religieux satirique du XVIIIe siècle présidé par le «diable», c'est ici un club de gentils geeks diaboliquement fans de «Donjons et Dragons» avec à sa tête un excentrique (Joseph Quinn) qui bientôt devient l’ennemi public numéro 1.
C’est d’ailleurs en hommage à l’univers du célèbre jeu qu’ils nomment le nouveau monstre : «Vecna». Une bestiole des plus ragoûtantes au centre de cette nouvelle saison. Avec un visage dénudé de sa peau et les doigts d’un Nosferatu, la bête (très métaphysique) se nourrit des souffrances des êtres avant de pénétrer le subconscient de ses victimes et de les faire voler en éclats. «Vecna» aura de quoi vous faire trembler; un démon aussi redoutable que son histoire est passionnante.
3 - Max la Menace
Apparue dans la saison 2 et après avoir battu tous les records de Dustin à Dig Dug, viendra son aventure avec Lucas et le sort réservé à son beau-frère en tomber de rideau de la saison 3. Dans cette quatrième saison, Max, figure interprétée par l’excellente Sadie Sink («Fear Street»), n’en mène pas large alors qu’elle est en proie à mille dangers. Voilà que la troupe intègre le lycée. Elle a pris ses distances, encore très perturbée par les évènements de la précédente saison.
Et cette saison 4 se veut encore plus sombre et parle de troubles du stress post-traumatique, de deuil, de culpabilité. Les frères Duffer offrent à Max beaucoup d’espace, elle est d’ailleurs l’une de celles par qui arrive le drame au cœur de cette nouvelle épopée. Devenant l’un des personnages les plus touchants alors qu’elle se prépare à affronter le fameux «Vecna», son échappée des enfers sur «Running up That Hill» de Kate Bush en clôture de l’épisode 4 est à vous fendre le cœur, devenant, au passage, peut-être l’un des plus beaux moments de la série toute entière.
La saison 4 est disponible dès aujourd’hui sur Netflix.
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