Rien ne se crée, tout se transforme: 5 films à (re)voir avant leur adaptation en 2025

«Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme», au 18e siècle, le chimiste Antoine Lavoisier s’exprimait sur la matière et non le cinéma. Pourtant, voici notre sélection de films à (re)découvrir et dont se sont inspiré·es 5 talentueux·ses cinéastes pour faire le box-office de 2025.

«Save the Green Planet!» (2003)

Classique du réalisateur et scénariste coréen Jang Joon-hwan, «Save the Green Planet!» se fait le récit d’un certain Byeong-gu, persuadé que la Terre est en passe de tomber aux mains des aliens et qui décident de capturer celui qu’il pense justement être un extra-terrestre. Un film éclectique à la mise en scène complètement virevoltante qui fera l’objet d’une adaptation en 2025 par, tenez-vous bien, Yorgos Lanthimos. Intitulé «Bugonia», le projet sera la cinquième collaboration entre Emma Stone et le cinéaste grec. Prévu sur les écrans en novembre 2025, on y croisera aussi Jesse Plemons et Alicia Silverstone.

«La Fiancée de Frankenstein» (1935)

Classique de l’épouvante de James Whale avec Boris Karloff et Elsa Lanchester, en 1935, «La Fiancée de Frankenstein» («Bride Of Frankenstein» en VO) prolonge l’œuvre de la romancière Mary Shelley à l’écran. Un conte gothique sur l’altérité, la monstruosité, la solitude et l’oppression alors que la créature de laboratoire ne fut créée que pour épouser le dessein romantique de Frankenstein. De l’avoir privé de parole, son cri bestial restera dans les annales et ce ne sont pas les interprétations qui manquent pour faire de cette histoire un conte de légende. Aussi, l’excellente cinéaste Maggie Gyllenhaal ne s’y est pas trompé et son adaptation, sobrement nommée «The Bride!», arrivera en 2025 sur les écrans. Reprenant le flambeau de Karloff, Christian Bale en tandem avec Jessie Buckley dans un film qui s’annonce déjà comme un évènement.

«Running Man» (1987)

«Hunger Games» en tenue de «Power Rangers», ça vous branche? Alors sans doute apprécierez-vous un footing du côté du film «Running Man» de Paul Michael Glaser. En 1987, et adapté du roman éponyme de Stephen King, Arnold Schwarzenegger incarne Ben Richards, un policier accusé à tort et dont la rédemption passera par la participation à un étrange jeux télévisé où les prévenus courent pour leur survie. C’est cette même histoire que l’excellent Edgar Wright («Last Night in Soho») dévoilera au cinéma l’année prochaine sous le titre «The Running Man». Glen Powell, coqueluche hollywoodienne pour avoir joué dans «Top Gun 3», «Hit Man», «Twisters» ou encore «Tout sauf toi», sera en tête d’affiche de cette vision dystopique des États-Unis en l’an… 2025.

«Souviens-toi... l'été dernier» (1997)

En 1997, quatre jeunes ami·es se retrouvent liés par un tragique accident de la route. Pensant s’être dépatouillés de cette affaire, la troupe est bientôt poursuivie par un maniaque armé d’un crochet. Sous la coupe de Jim Gillespie, coécrit par Kevin Williamson («Scream»), et porté notamment par Jennifer Love Hewitt et Sarah Michelle Gellar, «Souviens-toi... l'été dernier» est rentré au panthéon des coups de cœur des années 90. Un film incontournable, à (re)voir sans modération, alors que le duo Jennifer Kaytin Robinson et Elisha Christian dévoileront une adaptation en 2025. Enfin, la production de cette suite sera assurée par le ô combien prolifique producteur hollywoodien Neal H. Moritz à qui nous devions déjà la franchise originale.

«L'Homme qui rétrécit» (1957)

Après avoir été exposé à une brume toxique en pleine mer, un personnage, l’acteur Grant Williams, rétrécit inlassablement. Voilà le pitch simpliste et pourtant si spectaculaire pour ce chef-d'œuvre de la série-B des années 50. Réalisé par Jack Arnold et sur un scénario du légendaire écrivain Richard Matheson (auteur du livre éponyme et du roman «Je suis une légende»), l’inventivité et la poésie du film n’auront de cesse d’inspirer, et ce, malgré de modestes moyens. «Chérie, j'ai rétréci les gosses», «Ant-Man», l’héritage de ce classique se prolongera en 2025 avec l’adaptation prévue par Jan Kounen («99 Francs») avec Jean Dujardin et Marie-Josée Croze.

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