News13. März 2024 Cineman Redaktion
Nouveaux au cinéma : le TOP 3 des films de la semaine
Des attaques épistolaires injurieuses en Angleterre ou encore une mère de famille dans l'Italie des années 40, voici notre sélection parmi les nouveautés à l'affiche ce mercredi 13 mars.
1 - «Il reste encore demain»
La vie d'une famille romaine dans l'Italie des années 1940.
De quoi ça parle ? Juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale et peu avant que les femmes n’obtiennent le droit de vote, Délia (Paola Cortellesi) vit dans un appartement miteux d’un quartier pauvre de Rome avec ses trois enfants et son mari violent, Ivano. Cette mère de famille aussi pauvre que déterminée cumule les petits boulots, tentant de mettre un peu d’argent de côté pour un projet que son mari ne doit pas connaître. Outre la brutalité de ce dernier, celle de la société en général, plus insidieuse, et la domination masculine, se trouvent dans chaque recoin de son quotidien.
2 - «Scandaleusement vôtre»
Une jeune femme est soupçonnée d'envoyer des lettres obscènes.
De quoi ça parle ? Dans une petite ville du sud de l’Angleterre, une série de lettres injurieuses arrivent chez la pieuse Edith Swan (Olivia Colman). La coupable semble déjà toute trouvée : Rose Gooding (Jessie Buckley), une Irlandaise au langage fleuri, voisine de la victime. Mais à la police, l’agent Gladys Moss (Anjana Vasan) n’est pas convaincue par l’issue de cette affaire. Aidée d’autres femmes du village, elle va mener son enquête afin d’innocenter Rose.
3 - «Chroniques de Téhéran»
Neuf histoires de répression quotidienne de la population iranienne.
De quoi ça parle ? Un jeune papa qui déclare la naissance de son fils se heurte à la rigidité d’un fonctionnaire. Une petite fille doit suivre un code vestimentaire très strict pour la rentrée des classes. Une adolescente est convoquée par la directrice après s’être soi-disant faite déposer à l’école par un garçon. La liste ne s’arrête pas là. Si les points de départ de ces courtes histoires paraissent absurdes, leurs conclusions le sont encore plus. Ali Asgari et Alireza Khatami offrent un point de vue ironique et implacable sur la vie quotidienne à Téhéran et sur le rapport des habitants et habitantes à l’autorité.
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